Il y a des phénomènes en NBA que l’on ne pourrait expliquer. Des croyances presque mystiques qui alimentent certaines légendes liées à ce formidable sport qu’est le basketball. Par exemple, il semblerait selon certains que la Draft 2010 soit frappée d’une étrange malédiction… Explications.
Il y a des classes de Draft exceptionnelles, comme 1984 ou 2003. Il y a aussi des classes de Draft extrêmement faibles, comme 2000 ou 2006… Et puis il y a les classes banales, comme celle de 2010. Quelques grosses stars, pas mal de role players marquants comme Lance Stephenson, Avery Bradley, ou Eric Bledsoe… et puis c’est tout.
En fait, parmi les joueurs sélectionnés au tout début de la décennie précédente, seuls 4 ont connu les joies du All-Star Game… Le problème, c’est que ces 4 joueurs sont aussi les seuls à avoir connu des blessures mettant potentiellement leur carrière NBA en danger ! Retour sur ces talents frappés par la malédiction !
Gordon Hayward
Sélectionné avec le 9ème choix, Gordon Hayward s’est rapidement fait un nom avec le Jazz. Derrière son look de gentil garçon, une vraie menace offensive s’est révélée, de quoi lui offrir un ticket pour le All-Star Game en 2017. Boston comptait d’ailleurs sur sa signature pour passer un vrai cap et viser le titre sur la saison 2017/2018… Le problème ? Après seulement 5 minutes sous ses nouvelles couleurs, il s’est brisé la jambe en 2. S’il a retrouvé la forme cette saison, il n’est plus forcément le All-Star d’il y a 4 ans.
DeMarcus Cousins
5ème choix de la Draft 2010, DeMarcus Cousins n’a pas perdu de temps pour s’imposer comme l’un des meilleurs pivots de la ligue. All-Star régulier, il a été touché par « la malédiction » lors de sa meilleure saison en carrière… Avec les Pelicans, il tournait à 25.2 points, 12.9 rebonds, et 5.4 passes… Malheureusement, il s’est brisé le tendon d’Achille après 48 matchs. La première d’une longue liste de blessures, comme une déchirure aux quadriceps, et plus récemment une rupture des ligaments croisés.
John Wall
Dans le genre maudit, on ne peut pas faire pire que John Wall. La preuve, le premier choix de cette fameuse draft n’a presque plus joué depuis 2 ans à cause d’un corps qui fait des siennes. Un blessure au genou l’a limité à 41 matchs en 2017-2018, avant qu’une blessure au talon ne le limite à 32 matchs la saison suivante…. Et puis pendant cette convalescence, il s’est malheureusement brisé le tendon d’Achille, prolongeant ainsi son indisponibilité.
Paul George
Sélectionné juste derrière Gordon Hayward en 2010, Paul George a aussi connu la même blessure. Lors d’un match de préparation avec Team USA, le meilleur joueur de la cuvée maudite est monté au contre, avant de retomber contre la base du panier. Résultat ? Une jambe fracturée en deux. Il faut noter qu’il est le seul à avoir retrouvé son vrai niveau, voire à avoir progressé !
Lire aussi : Drogue, drames, meurtre : La draft 1986, la cuvée la plus maudite de l’histoire
Peut-on vraiment parler de malédiction, ou faut-il simplement employer le terme de « malchance », à vous de vous faire votre idée. Toujours est-il que jamais les 4 meilleurs joueurs d’une promotion n’ont autant souffert !