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Grand absent de la fin de saison côté Wizards avec Bradley Beal, John Wall peut se réjouir d’une chose : il est sûr de ne pas avoir à y affronter LeBron James. Il a en revanche pu avertir les futurs adversaires du King.
#Year17. Si vous suivez LeBron James sur les réseaux sociaux vous avez forcément dû apercevoir ce hashtag dans votre fil d’actualité à un moment ou à un autre. Et il est plutôt logique de voir le leader des Lakers marteler qu’il dispute depuis octobre sa 17ème saison en NBA, quand on voit le niveau qu’il affiche.
Avec 25.7 points et 7.9 rebonds par match, auxquels il faut ajouter sa moyenne record de 10.2 passes, le King signe un exercice digne d’un candidat pour le titre de MVP. Il fait en outre plus que contribuer à la très bonne forme des Lakers, 1ers à l’Ouest et gros prétendants pour soulever le trophée Larry O’Brien dans quelques semaines.
Malgré son physique de machine qui ne l’a jamais trahi dans sa carrière, les incertitudes autour de sa condition physique à 35 ans étaient bien présentes il y a encore quelques mois. Certains observateurs redoutaient par exemple l’enchainement des matchs qu’il allait devoir affronter, et l’impact que cela pouvait avoir sur ses performances en playoffs.
Ils n’ont désormais plus à se soucier de cela, puisque LBJ, tout comme l’ensemble de la ligue, a bénéficié d’une période de repos longue de… 4 mois. Le crise sanitaire étant passée par là, il a donc débarqué donc pleinement requinqué à Disney World, et semble d’ailleurs vraiment se plaire dans la bulle d’Orlando.
Pour définitivement retrouver sa forme de match, lui et son équipe disputeront 3 rencontres de préparation avant la reprise officielle, dont l’une face aux Wizards. Un matchup qui ne devrait pas trop leur poser de problèmes, puisque la franchise de la capitale doit composer avec les absences de ses deux stars, Bradley Beal et John Wall.
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Ce dernier a longtemps vu son éventuel retour pour la fin de saison faire l’objet de grands espoirs du côté de la capitale. Il a finalement dû capituler, et ne recroisera donc pas le chemin de LeBron. Un soulagement certain pour lui, qui l’a poussé à envoyer un avertissement à ceux qui n’auront pas ce privilège dans une interview pour ESPN.
En fait, vous ne voulez pas que LeBron ait l’occasion de se reposer. C’est déjà assez difficile quand il ne l’est pas, et ça reste le gars à battre en playoffs. Point à la ligne.
Quand on voit les campagnes de postseason, et même les Finales réalisées par LeBron après avoir disputé près d’une centaine de matchs en quelques mois, on peut facilement craindre celle qu’il s’apprête à effectuer avec les batteries rechargées. Ses futurs adversaires sont donc prévenus, même si certains espéreront que le hiatus lui aura ôté son rythme de croisière.
Passer l’obstacle LeBron James avec une saison complète dans les jambes est déjà chose quasi-impossible en playoffs. Pour John Wall, le battre alors qu’il a pu bénéficier de repos sera la tâche la plus difficile à relever pour les équipes présentes à Orlando.
