En NBA, la condition physique est une des clés primordiales pour s’imposer, et surtout durer. Malheureusement, certains écarts ont nui aux carrières de joueurs par ailleurs talentueux, dont un certain Oliver Miller.
Pivot de 2m06, Oliver Miller a pu compter sur sa bonne étoile quand il a été drafté par Phoenix en 1992, lui permettant d’atteindre les finales dès sa saison rookie. Joueur d’impact, costaud, il compile des chiffres très intéressants dès sa saison sophomore : 9.2 points, 6.9 rebonds, 3.5 passes, 1.2 interception et 2.3 contres en à peine 26 minutes de moyenne !
Malheureusement pour « O », très rapidement, ce physique costaud se transforme en physique handicapant, marqué par un surpoids comme la ligue en a rarement connu dans son histoire (il domine le classement des 10 joueurs les plus lourds de l’histoire). La preuve quelques années plus tard à Sacramento :
Dès ses années Suns, le poids sur la balance a commencé à exploser, poussant Charles Barkley à sortir une phrase dont il a le secret à propos de son compagnon de raquette :
Oliver pourrait être un All-Star s’il apprenait 4 mots : « Je n’ai plus faim »
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Malheureusement, Miller n’a visiblement jamais souhaité réduire la quantité de nourriture dans son assiette, atteignant même la barre des 170 kilos (!) sur sa fin de carrière.
Sans grande surprise, ses chiffres ont rapidement décliné, et le colosse a raccroché les sneakers avec 7.4 points et 5.9 rebonds moyenne. Honorable, mais très loin de ce à quoi il aurait pu prétendre avec une hygiène de vie adaptée au haut niveau.
Pour ceux qui souhaitent voir ce qu’Oliver Miller donnait sur les parquets, voici une compilation ci-dessous. Ça laisse forcément des regrets :
Charles Barkley, qui s’est, ironie du sort, lui aussi laissé aller en fin de carrière, avait vu juste : le poids serait bien le plus gros handicap d’Oliver Miller. Dommage.