Passer des Finales NBA à l’oubli total en l’espace de quelques années, c’est difficile à gérer. Et ce n’est pas un ancien du Heat époque Tres Amigos qui vous dira le contraire…
La confiance en soi, voilà un carburant essentiel pour réussir en NBA. Et pour certains, autant vous dire ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout un problème.
Un nom ? Mario Chalmers. Toujours prêt à affronter la pression, « Rio » possède à son actif un des shoots les plus clutchs de l’histoire de la NCAA, ainsi qu’un long passage chez Miami en NBA, notamment à l’époque Heatles. Seulement voilà : depuis 2018 et une pige à Memphis, personne ne veut de lui.
A 34 ans, le double champion ronge son frein depuis deux ans, et il s’agace même carrément. Quelques semaines après avoir surpris en expliquant qu’il était dur pour lui de laisser le dernier tir à LeBron James, Chalmers est de retour avec une tirade dans le HoopsHype Podcast :
Je vois clairement qu’on privilégie désormais les jeunes aux vétérans. Et oui, c’est frustrant. Vous connaissez le dicton : « Une équipe veut toujours un winner ». Je crois qu’avec mon CV, je suis un winner prouvé. Je ne suis pas un mauvais gars dans le vestiaire, je ne suis pas un abruti.
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Donc ne pas avoir l’opportunité et ne même pas avoir droit à un workout ou quelque chose comme ça, ça fait mal au moral. Mais c’est le business… Je suis surpris de voir comment ils se sont détournés des vétérans. Ces gars sont pourtant très importants.
Si j’étais un GM ou quelqu’un qui dirige une équipe, je voudrais quelques vétérans dans mon équipe, juste pour être sûr que les gars les plus jeunes restent dans le droit chemin et n’en font pas trop hors du parquet.
Chalmers n’a pas tort sur tout : en effet, les vétérans ont moins la cote qu’il y a quelques années, c’est indéniable. Pour autant, ils ne manquent pas dans la ligue, à l’image du comeback de Joakim Noah ou même de Jamal Crawford.
Rio, lui, n’intéresse tout simplement pas grand monde, et il est compréhensible que la situation soit difficile à accepter…
L’aigreur semble prédominer ces derniers temps chez un Mario Chalmers qui ne demanderait rien d’autre qu’une opportunité. L’an prochain peut-être ?