La ville de Cleveland n’a pas été épargnée par les déceptions sportives depuis des décennies. Les Cavaliers n’ont pas dérogé à la règle, et ont, que ce soit par le biais des joueurs, coachs ou dirigeants, offert quelques gros dramas à leurs fans. En voici les 3 plus « mémorables ».
Lorsque votre ville de Cleveland n’a pas remporté de titres sportifs majeurs pendant 52 ans, cela implique forcément que les différentes équipes ont traversé des périodes très sombres dans leur histoire. Et même si ce sont les Cavaliers qui ont brisé cette triste malédiction en 2016, ils sont eux aussi passés par des épisodes difficiles.
On ne parlera pas tant ici des scandales sur les terrains impliquant directement le jeu, mais bien d’autres immenses déceptions qui ont composé la « légende » des Cavaliers. Les trois épisodes retenus font plutôt partie de l’histoire récente, et sont même intervenus sur la dernière décennie. Fans de la franchise, ne lisez la suite de cet article que si vous souhaitez re-plonger dans vos tristes heures.
« The Decision » (2010)
La fameuse « Decision » de LeBron James fait encore l’actualité même une décennie plus tard, à chaque anniversaire. Free agent le plus convoité de l’époque, le King avait surpris tout son monde en juillet 2010 – comprenez tout son Ohio natal – en choisissant d’exporter ses talents vers Miami. Un acte considéré comme une véritable trahison par les locaux, et même par ses propres dirigeants.
Quelques années plus tard, en 2020, LeBron avouera qu’il n’était pas à l’origine de cette décision.
La lettre ouverte de Dan Gilbert (2010)
En réaction à ce tremblement de terre subi par les Cavs et leur communauté en juillet 2010, Dan Gilbert, le propriétaire de la franchise, se laisse emporter par l’émotion (?). Quelques heures après la prise de parole de LeBron James, il publie ainsi une lettre ouverte assassine sur le site de l’équipe – rédigée en Comic Sans MS, s’il vous plaît.
On peut découvrir dans les lignes les termes « narcissique », « trahison » ou encore « lâche » au sujet du Chosen One. Mais l’extrait le plus marquant reste le suivant :
JE VOUS GARANTIS PERSONNELLEMENT QUE LES CLEVELAND CAVALIERS REMPORTERONT UN TITRE NBA AVANT QUE L’ANCIEN « ROI » AUTOPROCLAMÉ N’Y PARVIENNE.
Résultat, Gilbert a dû observer son ancienne star remporter deux titres du côté de South Beach, avant d’enfin pouvoir soulever le trophée Larry O’Brien… suite au retour de LeBron.
La polémique des « thugs » de John Beilein (2020)
Coach à la carrière reconnue en NCAA, John Beilein ne s’est pas éternisé à Cleveland. 54 petits matchs lui ont suffi pour se mettre à dos son vestiaire, notamment à cause d’un événement bien précis intervenu en janvier 2020. Lors d’une session vidéo, il aurait ainsi qualifié ses joueurs de « thugs », terme que l’on pourrait traduire par « voyous » mais qui possède une connotation bien plus raciste.
L’entraîneur a rapidement tenté de faire amende honorable, en s’excusant auprès de ses joueurs et en affirmant qu’il souhaitait simplement les traiter de « slugs » (« limaces ») pour la lenteur dont ils faisaient preuve sur le terrain. Une justification qu’ils auraient accepté selon ses dires, mais qui ne les ont pas empêchés de dégainer quelques trolls à la suite de cette fracture.
Résultat : Beilein quitte son poste un mois plus tard, remplacé par J.B. Bickerstaff. La conclusion d’un mandat marqué par la controverse, qui résume bien les déboire des Cavs depuis désormais deux saisons.
Lire aussi : 3 superstars que les Cavs ont tenté d’associer à LeBron… en vain
L’histoire des Cavaliers, et plus spécifiquement l’histoire récente, a donc connu son lot de scandales. Fort heureusement pour la franchise, ceux-ci se sont vus atténuer par le titre de la franchise conquis en 2016.