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Reconnu comme l’un des meilleurs shooteurs de la ligue, Damian Lillard ne se montre jamais effrayé à l’idée de prendre un tir de loin, voire de très loin. Une stat impliquant également LeBron James démontre qu’il aurait en réalité tort de ne pas tenter sa chance à plus de 10 mètres du panier… à moins qu’il ne s’agisse là de la limite des fameux analytics.
Si l’on vous demandait de cibler les highlights les plus marquants de la carrière de Damian Lillard, ses deux buzzer-beaters mythiques inscrits en playoffs seraient certainement les plus donnés. Qu’il s’agisse de son shoot face aux Rockets en 2014, ou de celui contre le Thunder la saison dernière, tous deux ont permis aux Blazers de remporter leur 1er tour, mais présentaient également la particularité d’être pris bien loin derrière l’arc.
Depuis son arrivée en NBA, il y a 8 ans déjà, le meneur s’est imposé comme l’un des artificiers les plus dangereux à très longue distance dans la ligue. Il est d’ailleurs celui qui est le plus régulièrement cité avec Stephen Curry dans ce domaine. De quoi déjà vous placer un shooteur en plein prime dans la hiérarchie all-time.
Parmi les caractéristiques qui permettent aux deux hommes de présenter une telle réputation de sniper, leur confiance dans leur tir est certainement la plus importante. Chacun, lorsqu’il s’élève pour prendre un shoot, quel que soit sa distance, est persuadé qu’il va rentrer. Mais cet atout certain ne fait pas tout.
Car en plus d’avoir les tripes de répéter ce genre de tirs, Dame se montre très adroit dans l’exercice. Et même ultra-adroit. Son pourcentage à très longue distance cette saison se veut même insolent. Tant et si bien qu’un shoot de la sorte du meneur se veut plus « rentable »… qu’un dunk de LeBron James.
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Avec 67% de réussite lorsqu’il prend un shoot entre 10 et 12 mètres, soit 2 paniers inscrits pour 3 tentatives, Lillard rapporte donc en moyenne 2 points grâce à ce tir. C’est ainsi plus qu’un dunk de LBJ, qui tourne à 97.4% dans ce domaine depuis octobre, et qui rapporte donc en moyenne 1.948 points pour chacun de ses écrasements de cercle.
Cette statistique est avant tout symbolique, et témoigne de l’aisance de Logo Lillard à plus de 10 mètres du cercle. Néanmoins, de telles analytics ont pris une place immense dans la NBA moderne. On pourrait donc en théorie penser qu’un coach serait plus heureux à l’idée de voir la star des Blazers prendre sa chance depuis la mi-terrain, plutôt que de voir LeBron monter au dunk.
Les Rockets et leur basket scientifique, par exemple, ont quasiment éradiqué le tir à mi-distance de leur jeu à cause de ces données, et du nombre de points qu’il rapporte en moyenne. Avec un Lillard sous ses ordres, il ne serait donc pas étonnant de voir Mike D’Antoni lui donner le feu vert pour prendre ces shoots ultra-lointains plus souvent.
Plus qu’un réel témoin de la qualité d’un shoot pris à 10 mètres par rapport à un dunk, ce chiffre illustre davantage que Damian Lillard… est un grand psychopathe du shoot.
