Businessman touche-à-tout, Michael Jordan s’est lancé avec plusieurs associés dans le marché de la tequila en 2019. Sa marque, Cincoro, reçoit aujourd’hui un fervent succès. Récit de cette success-story pas forcément attendue.
Les spectateurs de The Last Dance ont pu observer que dans la plupart des passages d’interview où il apparait, Michael Jordan ne se sépare jamais d’un verre au liquide doré. Il ne fallait pas chercher bien loin pour deviner que celui-ci contenait de l’alcool, compte tenu de l’amour de His Airness pour ce type de boisson. Mais pas n’importe quel alcool : une tequila de la marque Cincoro.
Cette dernière est assez bien connue de MJ, puisqu’il en est tout simplement l’un des créateurs, aux côtés d’autres propriétaires NBA. Jeanie Buss des Lakers, Wes Edens des Bucks, Emilia Fazzalari et Wyc Grousbeck des Celtics et lui-même, lors d’un diner commun en 2016, ont ainsi décidé de mettre à profit leur amour pour cet alcool en s’associant pour lancer leur propre gamme.
Les produits de Cincoro – nom associant les mots espagnols « cinco » et « oro », en référence au nombre de leurs créateurs et au caractère luxueux de la marque, sont ainsi en vente sur le marché américain depuis l’année dernière, et reçoivent un franc succès. Car outre l’identité des 5 personnages, le processus de fabrication se veut haut de gamme.
Les agaves sélectionnés pour mettre au point la tequila proviennent ainsi fermes privées de Jalisco, au Mexique, et sont reconnus pour leurs notes aromatiques très développées. La méthode de préparation est également complexe, puisqu’elle demande l’utilisation de deux fours, et près de 50 heures de cuisson. Le tout rend donc la gamme de Cincoro prestigieuse.
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Cette dernière propose 4 versions de téquila : la plus basique, « Blanco », se vend au prix de 70 dollars. Les trois autres demandent un processus de vieillissement plus élaboré, ce qui impacte leur valeur. On retrouve les bouteilles de « Reposado », âgées de 8 à 10 mois, à 90$ ; celles de « Añejo », âgées de 24 à 28 mois, à 130$ ; et celles de « Extra Añejo », âgées de 40 et 44 mois et proposées dans un écrin en cristal, à 1.600$ !
Si certains de ces prix ont de quoi repousser le commun des mortels pour une téquila, ils n’empêchent pas Cincoro de rencontrer un franc succès outre-Atlantique. Les Américains sont en effet les plus gros consommateurs de l’alcool au monde, avec 56% de la part mondiale, et le marché premium est qui plus est en pleine expansion sur le territoire. Autant de données qui font particulièrement les affaires de Jordan et de ses partenaires.
Les critiques spécialisés sont également unanimes lorsqu’ils saluent la saveur des différents breuvages de la firme. William Goodman de Spy.com a par exemple eu la chance de goûter la version « Añejo », et s’est montré agréablement surpris.
C’est un début très prometteur pour un projet qui pourrait facilement être considéré comme un caprice de célébrités. Au lieu de ça, Cincoro reçoit d’excellents retours. Et si The Last Dance nous a rappelé quelque chose, c’est bien cela : vous sous-estimez Michael Jordan à vos risques et périls.
Même dans le marché des alcools et de la tequila, Michael Jordan connait donc le succès grâce à sa marque Cincoro. De quoi se poser la question : dans quel domaine ne réussira-t-il pas ?