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À un an de la fin de son contrat, l’avenir de Giannis Antetokounmpo est déjà sur toutes les bouches. Dans ce dossier majeur et complexe, un homme qu’il a fréquenté par le passé pourrait jouer un rôle capital.
Certainement plus que pour n’importe quel joueur, la fin de saison renferme de multiples enjeux pour Giannis Antetokounmpo. MVP en titre, il est en bonne position pour remporter de nouveau le plus prestigieuse distinction individuelle NBA. Ses Bucks, qui possèdent le meilleur bilan de la ligue (53-12), font également partie des favoris pour soulever le trophée Larry O’Brien.
Malgré tous ces facteurs, les têtes sont en partie déjà tournées vers l’été 2021 pour le Greek Freak. Son contrat avec Milwaukee se terminera à l’issue de la saison prochaine, et les convoitises sont déjà nombreuses. Le parcours de son équipe sur les prochaines semaines, et une éventuelle chute prématurée en playoffs, pourrait justement avoir un impact sur sa futur décision.
S’il venait ainsi à ne pas signer une extension dans les prochains mois avec les Bucks, les plus grands espoirs seraient permis pour les franchises qui souhaitent l’attirer. Les Knicks font partie des prétendants à sa signature, et pour ce faire, seraient bien inspirés d’offrir leur poste d’entraîneur à un certain… Jason Kidd.
L’arrivée de l’ancien meneur en tant qu’adjoint de Frank Vogel aux Lakers avait fait grand bruit il y a quelques mois. Aujourd’hui, force est de constater que la relation entre les deux techniciens semble au beau fixe, et que leur association se révèle fructueuse au vu des performances de L.A. Néanmoins, Kidd pourrait être tenté de retrouver les premiers rôles la saison prochaine.
Pourquoi son CV devrait-il alors être observé de près par les dirigeants new-yorkais ? Car sa relation avec Giannis Antetokounmpo, qu’il a dirigé sur le banc de Milwaukee entre 2014 et 2018, pourrait booster les chances des Knicks d’enregistrer l’arrivée de l’international grec. C’est ce qu’a en tout cas avancé un proche de la franchise de la Big Apple à Marc Berman du New York Post.
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C’est un Hall of Famer et une jeune coach innovateur qui a appris de ses anciennes erreurs. Je pense que les jeunes joueurs des Knicks s’identifieraient à lui. En ce qui concerne Giannis, quel que soit l’endroit où Kidd ira coacher, cette équipe aura à coup sûr une place autour de la table des discussions en temps venu.
On se souvient effectivement des rapports qui affirmaient que Giannis avait très mal pris le licenciement de Kidd aux Bucks. On imagine donc que la simple présence du technicien à la tête du banc de l’une des équipes qui le convoitent serait un sérieux atout pour cette dernière. Le timing semble donc parfait pour que les Knicks tentent le pari.
Reste cependant une donnée à prendre en compte pour Leon Rose et ses adjoints : le profil d’entraîneur de Jason Kidd. Sur ses 3 saisons complètes à Milwaukee, il n’a par exemple jamais dépassé la barre des 42 victoires. Pour l’un de ses anciens collègues, qui a sans grande surprise souhaité garder son anonymat, New York ferait un très mauvais choix en l’engageant.
Je n’engagerai même pas Jason Kidd s’il était le dernier coach disponible. Ce serait un choix désastreux. Il y a une raison pour laquelle Milwaukee se trouve dans une telle position à l’heure actuelle : le coaching.
La candidature de Kidd pourrait donc être bénéfique aux Knicks dans leurs ambitions de signer Giannis, mais pas forcément pour leurs performances globales. Et pas sûr que LeBron apprécie de perdre l’ancien meneur. Un exécutif résume :
LeBron adore Jason Kidd. Mais Giannis jure carrément par lui.
Comme si la situation de Giannis Antetokounmpo n’était pas assez complexe à elle seule, celle de Jason Kidd, tout aussi délicate, pourrait donc venir s’entremêler au dossier. Les maux de tête s’annoncent coriaces dans les bureaux des Knicks.
