Alors que la reprise de la NBA à Orlando se rapproche, les conditions sanitaires se dégradent inévitablement sur place. Charles Barkley s’est montré très alarmiste face à ce constat, et s’explique.
La crise du coronavirus aura profondément laissé son empreinte dans les livres d’histoire de la NBA. Pour la première fois depuis sa création, la ligue a dû interrompre son cours à cause d’elle, et faire face aux innombrables points d’interrogation qui en ont découlé. Et alors que cette page semblait progressivement se tourner, les derniers échos sanitaires nous laissent penser le contraire.
Malgré les multiples mesures prises par Adam Silver et ses adjoints pour mener à son terme la saison 2019-20, les inquiétudes persistent. La tenue du reste de la compétition dans une bulle à Disney World, les dispositifs de tests réguliers sur place, l’évitement de tout contact entre joueurs et personnel du site, ainsi que le port du masque ne suffisent pas à rassurer une partie de l’opinion publique.
La cause est simple : alors que la Floride faisait partie des états assez peu touchés par la pandémie ces derniers mois, une forte hausse du nombre de cas positifs est à déplorer depuis quelques jours. Même le commissioner de la ligue, si déterminé à conclure l’exercice en cours et longtemps sûr de son plan pour y parvenir, a récemment laissé transparaitre son inquiétude.
Alors que l’on se rapproche de la date fatidique du 30 juillet, le fameux retour sur les parquets ne semble pour l’heure pas compromis. Néanmoins, cela n’empêche pas joueurs et personnalités médiatiques de continuer d’exprimer leur appréhension et leurs doutes sur la question. Le dernier témoignage de la sorte en date est l’œuvre de Charles Barkley.
En duplex avec ses traditionnels compères de TNT Ernie Johnson et Kenny Smith, le Chuckster a tiré la sonnette d’alarme face à la situation dans laquelle vont être placés les quelques 200 joueurs qui se rendront à Orlando dans les prochaines semaines.
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“Florida is the worst spot in the world right now & we’re taking 22 teams to the hotspot.”#TheSteamRoom | https://t.co/bcJRHaFngq pic.twitter.com/vYqXLTQNn6
— NBA on TNT (@NBAonTNT) July 3, 2020
Ça me fait mal de le dire, parce que j’adore évidemment ma ligue, j’adore mon job à TNT et je voue un grand respect à Adam Silver, mais je ne pense pas qu’on ait la moindre de chance de finir ce truc. La Floride est le pire endroit sur Terre actuellement, et on emmène 22 équipes dans la zone à risque.
Pour le consultant, la simple tenue d’un match comme la procédure le prévoit met déjà en danger la santé des joueurs.
À un moment, d’ici quelques semaines, on va devoir mettre 5 gars de chaque équipe, plus les remplaçants à proximité immédiate. Les chances de passer 3 mois dans ces conditions sans déclencher une épidémie… Je pense juste que c’est impossible.
Le discours de l’ancien intérieur est d’autant plus inquiétant pour les fans qu’il fait pleinement sens. Malgré les mesures de confinement strictes imposées par la ligue et ses franchises jusqu’à présent, les cas de joueurs testés positifs au virus se multiplient ces derniers jours. Le fait de transporter ceux qui n’ont pas été contaminés dans une telle zone sensible n’a donc rien de rassurant.
Ne reste plus qu’à espérer que, comme il en a l’habitude depuis plusieurs années, Charles Barkley se trompe dans ses prédictions, et qu’il commente jusqu’à son terme la saison NBA.