puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Avec le meilleur bilan de la ligue, les Bucks font évidemment partie des principaux candidats pour le titre. 10 stats et affirmations laissent également penser qu’ils arriveront à Orlando en tant que grands favoris.
1. Ils ont Giannis Antetokounmpo
Commençons avec l’argument le plus sérieux et évident que Milwaukee présente : la présence de Giannis Antetokounmpo. Le MVP en titre est favori à sa propre succession, et sa blessure au genou contractée en mars n’est plus que de l’histoire ancienne. En pleine forme, le Greek Freak peut rouler sur n’importe quelle équipe qui se présentera face à lui.
Ses statistiques avant la coupure : 29.6 points (54.7%), 13.7 rebonds, 5.8 passes et 1 contre en 30.9 minutes par match
2. Ils auront le 1st seed
Quasiment assurés de terminer premiers de la conférence Est, les Bucks peuvent s’appuyer sur l’histoire. En effet, 71% des champions NBA depuis l’instauration de l’horloge des 24 secondes possédaient un 1st seed. Et si les Lakers devraient également se présenter avec le précieux sésame, Milwaukee conserve l’avantage sur eux en matière de bilan.
3. Ils réalisent une saison régulière de très haut niveau
Si l’on se base sur la stat des « pythagorean wins », qui s’appuie sur le différentiel de points que présente une équipe, les Bucks sont en passe de rejoindre 11 équipes dans l’histoire dépassant la barre des 65 unités sur une saison. Sur cet échantillon, 8 ont fini par remporter le titre quelques mois plus tard, et une 9ème s’est inclinée en Finales face à l’une de ces 8 équipes.
4. Leur défense est historiquement dominante
En témoigne les mois suivants le lockout 1999, les longues périodes sans jouer se révèlent rarement bénéfiques aux attaques dans la ligue. Dans ce contexte, les défenses pourraient bien prendre le dessus à Orlando, ce qui ferait les affaires des Bucks. Cette saison, sur 100 possessions, ils offrent 8.5 points de moins à leurs adversaires que la moyenne, ce qui en fait la 3e meilleur défense… all-time dans cette catégorie.
5. Ils sortent de gros playoffs 2019
Certes, Giannis et les siens avaient également fini premiers à l’Est la saison dernière, avec la meilleur défense de la ligue, et n’avaient même pas accédé aux Finales. Mais ne laissez pas la série face à Toronto vous faire oublier le reste de leur run de playoffs. Sur leurs 11 premiers matchs, ils ont ainsi signé 10 victoires, avec un différentiel de points moyen de 15.3 unités. On peut même raisonnablement penser qu’ils ont tiré des leçons de leur échec.
6. Ils n’auront pas à affronter une équipe de L.A. avant les Finales
Pendant que Lakers et Clippers devront se défaire d’adversaires coriaces dès les premiers tour de playoffs, les Bucks, eux, auront affaire à une opposition en apparence moins relevée. Les demi-finales et finales de conférence pourraient être plus difficiles, mais ils n’auront certainement pas à puiser autant dans leurs ressources que les deux franchises de L.A. avant d’éventuelles Finales.
7. Khris Middleton a encore franchi un palier
On rapporte souvent les Bucks à un one-man show mené par Giannis, mais il convient de prendre en compte la grosse saison de Khris Middleton. Son adresse au tir est supérieure ou égale à la moyenne dans toutes les zones de la mi-terrain, ses stats sans Giannis sont impressionnantes, et ses 44.6% à 3 points en playoffs sur sa carrière laissent présager d’une grosse postseason de sa part.
8. Ils ont une profondeur et une versatilité d’effectif inégalées
Outre Giannis et Middleton, tous les Bucks se révèlent être de solides défenseurs, et des shooteurs aguerris (ils sont 12 dans l’effectif à prendre au moins 2 tirs à trois-points par match cette saison). Ils possèdent qui plus est des shooteurs d’élite (Kyle Korver et George Hill, qui affiche le meilleur pourcentage de loin dans la ligue cette saison), des vétérans 3&D (Wes Matthews et Marvin Williams), et des jeunes role players complets (Pat Connaughton et Donte DiVincenzo). Un tableau on ne peut plus complet.
9. Budenholzer n’est plus le même entraîneur
Roi des saisons régulières de haut vol, Mike Budenholzer n’a jamais assumé ce statut en playoffs, que ce soit avec les Hawks ou les Bucks. Cette année, il semble néanmoins avoir compris l’importance des rotations, et perfectionné une arme secrète : Giannis au poste de pivot. Sur les 418 possessions jouées dans cette configuration, son équipe affiche un net-rating de +21.7. De quoi en faire… le meilleur line-up de la ligue.
10. Giannis s’améliore encore
Les talents du Greek Freak ont permis de débuter cette liste, et viennent la compléter. Car malgré son titre de MVP acquis la saison dernière, il a montré ces derniers mois qu’il continuait sa progression. Ses moyennes de points (29.6) et de rebonds (13.7) se sont améliorées, sa défense est encore plus terrifiante et son agressivité en attaque décuplée. C’est sans mentionner son tir de loin, qui affichait des signes d’amélioration très prometteurs (30.6% derrière l’arc).
Lire aussi : Pourquoi les Lakers vont avoir un gros avantage lors des playoffs
Les Bucks possèdent donc le (très probable) meilleur joueur de la ligue, un supporting cast des plus complets, et ont réussi à mixer le tout pour réaliser des performances historiques cette saison. De quoi laisser présager d’un gros avantage sur les autres équipes à quelques jours de la reprise.
