Agent libre en 2010, LeBron James a logiquement secoué le marché. Beaucoup d’équipes ont rêvé d’attirer l’ailier, mais c’est bien le Heat qui a remporté les faveurs du King. Et pourtant, d’autres ont essayé…
Après des années d’échecs répétés du côté de l’Ohio, LeBron James a jugé bon d’aller voir ailleurs en 2010. Conscient qu’il devait quitter les Cavs pour se bâtir une réputation, l’ailier a décidé de rallier la Floride pour jouer au Heat. Quelques années plus tard, il a tout de même su ramener deux bagues dans son aventure sous les palmiers.
Et pourtant, Miami a eu de la concurrence dans le dossier. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’un joueur du calibre de LeBron débarque sur le marché. Ainsi, Brian Windhorst d’ESPN nous apprend que les Bulls ont tenté d’approcher le King.
A l’époque, Chicago était en bonne position à l’Est pour faire quelque chose, et sous l’impulsion de Derrick Rose. Néanmoins, le plus jeune MVP de l’histoire était quelqu’un de plutôt timide, c’est donc Joakim Noah qui tentait de séduire les agents libres. Sauf que dans le cas de LeBron, ça n’a pas du tout fonctionné…
Joakim Noah tried to recruit LeBron James in 2010, but LeBron never called him back, per @WindhorstESPN pic.twitter.com/HHrVBXQN80
— NBA Central (@TheNBACentral) June 29, 2020
Joakim Noah a essayé de recruter LeBron James en 2010, mais LeBron ne lui a jamais répondu.
Coup dur pour Joakim, qui a toujours eu une relation assez complexe avec LeBron. D’après Dwyane Wade, lui et le natif d’Akron ont pourtant bien considéré l’idée de rejoindre l’Illinois afin de jouer pour les Bulls. Mais à l’époque, c’est la présence de D-Rose qui semble avoir posé problème.
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Mais que Noah se rassure, il n’est pas le seul à s’être raté lourdement dans la course à LeBron en 2010. C’est le cas également… des Knicks. Bill Simmons, journaliste à The Ringer, va même plus loin : la franchise new-yorkaise était la priorité du King à cette époque. Carrément.
Après avoir parlé à quelques personnes, il était clair que les Knicks étaient le premier choix de LeBron. Il n’y avait que New York pour faire foirer ce deal, et ils n’ont pas pu s’en empêcher. Les histoires sont légendaires.
LeBron qui veut rejoindre la Big Apple, le rendez-vous avec les Knicks qui était fixé : qu’est-ce qui pouvait mal tourner là-dedans ? Eh bien New York a tout bonnement raté son meeting, et dans les grandes largeurs. Simmons va même jusqu’à le qualifier de « désastre » :
Dolan était Dolan. Il n’avait rien préparé du tout. Rien ne pouvait être pire que ça. C’était un désastre. Je crois qu’à ce moment, et après la terrible décennie vécue par les Knicks, ils se sont juste dits : « eh puis merde ».
Au final, les Knicks n’ont pas convaincu LeBron d’un second rendez-vous. La franchise avait pourtant plus de 30 millions de libre dans les caisses, suffisant à l’époque pour signer deux gros joueurs avec quelques manoeuvres. Ça n’est jamais arrivé, tout comme les Bulls.
Si l’on en croit ces histoires, les Knicks peuvent s’en mordre les doigts de ne pas avoir signé LeBron en 2010. De l’autre côté, les Bulls n’ont pas eu plus de chance, à l’inverse du Heat.