Parce que LeBron James n’a pas forcément le mental et l’instinct de joueurs comme Michael Jordan et Kobe Bryant, il lui arrive souvent d’être qualifié de « soft ». D’ailleurs, c’est visiblement le mot qu’employaient tous les joueurs des Celtics pour le décrire en 2012… On connait la suite de l’histoire.
Aujourd’hui, LeBron James est unanimement considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Pour beaucoup, il est même dans le top 3, voire top 2 all-time avec Michael Jordan. Mais il y a à peine 10 ans, les choses étaient bien différentes.
En effet, au début de la décennie 2010, le King était considéré comme un superbe joueur, évidemment, mais aussi comme un perdant, un garçon potentiellement incapable de gagner un titre un jour… Surtout, il était vu par beaucoup comme un joueur « soft » au mental fragile.
Ce dernier point s’expliquait par ses nombreuses défaillances dans les grands moments. On pense par exemple aux fameuses Finales 2007, au cours desquelles LeBron et ses Cavaliers ont été étrillés 4 à 0, offrant ainsi à Tony Parker son titre de MVP… Surtout, en 2011 face aux Mavericks, le King a été plus que transparent.
Alors forcément, ses adversaires étaient en confiance au moment de l’affronter en playoffs. C’était par exemple le cas des Celtics du Big 3 Paul Pierce / Ray Allen / Kevin Garnett. D’ailleurs d’après Ryan Hollins, membre de cette équipe, tout le monde à Boston considérait LeBron comme « soft » avant leur série de 2012…
En 2012, nous pensions vraiment que le titre ne pouvait pas nous échapper, que c’était à nous de défiler dans les rues de Boston. D’ailleurs on voyait LeBron James comme un joueur soft. Nous pensions sincèrement qu’il ne réussirait pas à élever son niveau de jeu dans les derniers quarts.
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Nous ne pensions pas qu’il était la superstar que les gens décrivaient, nous pensions que dans les instants les plus chauds, il ne réussirait pas à élever son niveau de jeu pour sauver son équipe. Et si Paul Pierce évitait de faire des fautes bêtes, il était au moins aussi fort pour se créer son tir dans le dernier quart temps.
LeBron James a prouvé sur le terrain qu’il avait en lui ce qu’il fallait pour décrocher un titre. D’ailleurs, les Celtics n’ont jamais battu le Heat du King. Contrairement à ce que disait Paul Pierce il y a quelques semaines, LeBron a toujours été un problème pour Boston.
Le meilleur moment de cette rivalité restera d’ailleurs le match 6 de la finale de conférence 2012… 45 points, 15 rebonds, et surtout une domination sans précédent. LeBron a montré à tout Boston qu’il n’était pas soft.
Voici d’ailleurs le résumé de ce match d’anthologie.
Conclusion