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Testé positif au coronavirus le 12 mars dernier, Rudy Gobert est désormais prêt à retrouver les parquets avec le Jazz. Il n’est cependant toujours pas complètement rétabli de la maladie.
Parmi les joueurs qui ont le plus hâte de refouler les terrains d’ici un peu plus d’un mois, doit certainement figurer Rudy Gobert. Le pivot français a traversé une période difficile durant l’interruption de la ligue, puisqu’il s’en est indirectement trouvé à l’origine suite à son contrôle positif au coronavirus.
Premier cas déclaré dans la ligue, il a rapidement emprunté auprès du grand public américain l’image du grand méchant de l’histoire, et accusé de la propagation de la maladie dans les rangs de la ligue. Un phénomène qu’il déplore encore aujourd’hui, comme il l’explique dans le cadre d’un entretien accordé au Parisien.
Sur les réseaux sociaux, les gens se permettent de juger, de critiquer ou d’insulter à la suite d’une vidéo de quelques secondes sans connaître la situation. La NBA attendait un premier cas pour stopper la NBA, c’est tombé sur moi ! Je suis devenu l’image du coronavirus pour les Américains, le domino qui a enclenché l’arrêt de la NBA, mais ce n’est pas moi qui ai amené le virus aux États-Unis.
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Le déferlement de haine et de messages d’insulte semble heureusement s’être considérablement apaisé. Malgré cela, impossible pour l’intérieur du Jazz d’effacer cette période noire de sa mémoire, notamment à cause de restes de certains symptômes du Covid-19. Il affirme ainsi dans les colonnes de L’Équipe ne pas avoir encore totalement terminé sa convalescence.
Le goût est revenu, mais l’odorat n’est toujours pas à 100%. Je sens bien les odeurs, mais pas de loin. J’ai parlé à des spécialistes qui m’ont dit que ça pouvait prendre jusqu’à un an.
On imagine le léger handicap que cela peut représenter quotidiennement pour le Frenchie. Pour autant, cela ne remet pas en cause sa participation à la fin de saison NBA qui s’annonce avec Utah. Il aura certainement à cœur de faire taire ses détracteurs récurrents grâce à ses prestations sur les parquets, et d’aller le plus loin possible en playoffs pour occuper son été.
Trois mois après sa contraction du virus, Rudy Gobert en affiche encore quelques symptômes. On lui souhaite bien évidemment de retrouver la totalité de son odorat au plus vite, et de performer malgré cette légère contrainte à Orlando.
