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Pour le premier meeting de sa campagne pour les Présidentielles 2020, Donald Trump ne s’est vraiment pas fait que des amis en NBA. Après J.J. Redick, c’est un autre joueur qui s’est offert le scalp du dirigeant américain.
En place depuis 2017 dans le Bureau ovale, Donald Trump y a rarement traversé des zones de turbulence aussi intenses que celle rencontrée ces derniers mois. En plus de la crise sanitaire et économique liée au coronavirus, l’homme d’État américain doit faire face à un vaste mouvement populaire qui souhaite voir les injustices sociales et raciales prendre fin.
Sa gestion de ces deux épisodes n’est pas forcément saluée outre-Atlantique. Au contraire, le président voit sa cote de popularité dégringoler. Face à ce constat, et malgré le contexte sanitaire, il a officiellement lancé sa campagne pour les prochaines élections présidentielles avec un meeting à Tulsa, dans l’Oklahoma.
L’événement, très symbolique dans le paysage politique américain, n’a pourtant pas rassemblé une foule immense au BOK Center. Alors que la salle est censée pouvoir contenir 19.000 places – ce qui se serait rapproché d’une faible capacité pour un meeting de Trump en 2016, elle n’a vu que la moitié de ses gradins occupés.
Un échec cuisant pour le candidat républicain, qui fait forcément la Une des médias ces dernières heures. Plus que jamais soucieuses de l’avenir de leur pays de résidence actuellement, les stars NBA n’ont pas manqué de réagir à ce fiasco, et à se payer la tête de Trump. J.J. Redick a par exemple effectué une référence habile à… LeBron James pour le ridiculiser.
Mais le shooteur des Pelicans n’est pas le seul à avoir placé le dirigeant dans son viseur. Il a en effet trouvé en Jordan Clarkson un solide compère. Ce dernier a choisi de ne pas s’en prendre à la fréquentation du meeting, mais plutôt aux propos qui y ont été tenus.
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Évoquant le coronavirus et l’ampleur de la pandémie qui frappe les États-Unis, Donald Trump s’est ainsi fendu de la sortie suivante.
On a désormais testé 25 millions de personnes. C’est probablement 20 millions de personnes de plus que n’importe quel autre pays. Mais voilà le revers de la médaille. Quand vous faites autant de tests, vous allez trouver plus de cas positifs ! Donc j’ai dit à mon équipe : « Ralentissez les campagnes de tests, s’il vous plait ! »
La déclaration a bien évidemment beaucoup choqué, même si elle a été qualifiée de plaisanterie de la part de l’équipe de campagne du président après-coup. Qu’importe, Jordan Clarkson avait son mot à dire à propos de cette polémique, et il n’est pas tendre.
idk what smoke they got in the white house? but this the dumbest shit i heard https://t.co/nFMRrcf5Sj
— Jordan Clarkson (@JordanClarksons) June 21, 2020
Je ne sais pas quelle drogue ils fument à la Maison Blanche, mais c’est la plus grosse connerie que j’ai jamais entendue.
L’ancien de la fac de… Tulsa ne semble décidément pas porter Trump dans son cœur, à l’image de nombreux joueurs de la ligue. Ces derniers sont donc extrêmement déterminés à mobiliser la population pour le prochain scrutin électoral, et à éjecter l’homme d’affaires de son siège.
Joueurs NBA : 2. Donald Trump : 0.
