Figure notable d’une manifestation qui se tenait ce vendredi à Washington D.C., Bradley Beal y a raconté avoir été le destinataire d’une déclaration d’un policier qui fait froid dans le dos.
Quelle que soit la ville qu’ils représentent ou dans laquelle ils se trouvent, nombreux sont les joueurs NBA à s’inclure et à prendre la parole dans les manifestations qui pullulent aux États-Unis. De par leur réputation et leur influence sur leurs fans, ces derniers ont un rôle important à jouer pour maintenir la cause « Black Lives Matter » au cœur de l’actualité.
On a entre autres pu voir Giannis Antetokounmpo et ses coéquipiers des Bucks mener une marche à Milwaukee, ou encore Steph Curry et Klay Thompson prendre part à d’autres qui se tenaient à San Francisco. Ce vendredi, à l’occasion du jour férié « Juneteenth » qui commémore la fin de l’esclavage sur le territoire américain, un rassemblement était notamment organisé à Washington D.C., avec dans ses rangs Bradley Beal.
Le scoreur des Wizards, accompagné de la joueuse WNBA Natasha Cloud, faisaient figure de leaders du cortège pacifique « Together We Stand » (« Ensemble nous luttons »). En marge de l’événement, il a révélé le traitement nauséabond et les paroles que lui aurait adressées un policier deux ans auparavant.
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A cop told Bradley Beal, “I can f-up your Monday headline on ESPN by arresting you right now.” 🤦🏾♂️ pic.twitter.com/ABgt4MdBlH
— The Undefeated (@TheUndefeated) June 19, 2020
Je me suis fait intercepter par la police quand j’étais dans la ligue, et j’ai dû sortir de la voiture et m’asseoir sur le bord de l’autoroute simplement parce que j’étais tendu. Il m’a dit : « Je peux niquer ton lundi en te faisant faire les gros titres sur ESPN »
… Je n’avais rien fait pour qu’il me menace comme ça. Mais ça m’a vraiment ouvert les yeux et permis de voir que ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand.
Beal n’est pas la première star de la ligue à livrer un témoignage rapportant ce genre de comportements de la part de policiers mal intentionnés. Comme il l’explique dans ses propos, le racisme présent dans la société américaine et chez certains représentant des forces de l’ordre peut toucher n’importe quelle personne, quelle que soit sa classe sociale. Une raison suffisante pour justifier sa présence dans la manifestation de vendredi.
Quand on entend ce genre de récits, on comprend encore plus l’implication qu’affichent certains joueurs de la ligue dans la cause « Black Lives Matter ».