Tandis que certains joueurs pourraient décliner l’invitation de la ligue pour la fin de saison, il sera possible pour leurs franchises de recruter des agents libres en guise de remplacements. Quelles sont les meilleurs options du marché ? On vous résume tout ça en plusieurs catégories.
L’immanquable : DeMarcus Cousins
Absent des terrains depuis les dernières Finales, DeMarcus Cousins n’a même pas eu l’occasion d’étrenner son maillot des Lakers, chez qui il était sous contrat jusqu’en février dernier. Avant cela, Frank Vogel estimait que son retour pouvait intervenir à l’occasion des playoffs, ce qui laisse présager de son état de santé actuel.
Évidemment, les franchises ne devraient pas espérer recruter un DMC au summum de ses capacités, qui ont fait de lui l’un des meilleurs joueurs de la ligue par la passé. L’intérieur garde malgré tout le nom le plus sexy sur le marché, et devrait voir de nombreux prétendants se bousculer pour obtenir sa signature.
Le scoreur pro : Joe Johnson
Certes, Johnson n’a pas foulé les parquets NBA depuis la saison 2017-18, ce qui pourrait le rendre inéligible à un retour en fin de saison. Néanmoins, sa présence lors du training camp des Pistons, en octobre dernier, pourrait remédier à cela. Tout dépendra donc des qualificatifs requis par la ligue. En attendant, l’ailier reste l’un des meilleurs scoreurs que la ligue ait connu, et pourrait forcément se montrer utile dans une rotation.
Les shooteurs : Ryan Anderson, Allen Crabbe, Anthony Tolliver, Gerald Green, Ryan Broekhoff
Dans une ligue toujours plus portée sur le tir à 3 points, les équipes ne comptent jamais assez de shooteurs. Les profils répondant à cette description sont nombreux sur le marché, et les noms ci-dessus semblent les plus capables d’obtenir une chance de faire leurs valises pour Orlando dans les prochaines semaines.
Les meneurs : Isaiah Thomas, Tyler Johnson, Trey Burke
Le constat effectué pour l’importance du tir de loin dans la NBA contemporaine peut également être dressé pour l’importance des meneurs. À ce poste, trois candidats se dégagent. Le CV d’Isaiah Thomas apparait comme le plus reluisant, même si ses dernières saisons en date ne poussent pas forcément à un grand optimisme.
Le lutin a quoi qu’il arrive la force de frappe offensive nécessaire pour espérer intégrer un banc, tout comme Trey Burke. Coupé par Philadelphie au profit de Raul Neto et Shake Milton, le 9e pick de la Draft 2013 reste capable de mener efficacement une 2nd unit. Tyler Johnson présente quant à lui un profil sensiblement différent, plus axé sur la défense.
La vieille école : Pau Gasol, Nenê
Après des mois de galère à cause d’une fracture au pied, Pau Gasol s’est récemment dit prêt à retrouver du service dans la ligue. S’il n’est plus considéré comme la menace qu’il a pu être par le passé, l’Espagnol pourrait par exemple apporter son expérience dans un vestiaire plus jeune. Même son de cloche pour Nenê, qui revient lui aussi d’une blessure à la hanche.
Les défenseurs : Iman Shumpert, Jordan Bell
Si plusieurs des joueurs ci-dessus ne se sont pas montrés capables de tenir un rôle dans une rotation depuis bien longtemps, ce n’est pas le cas d’Iman Shumpert et Jordan Bell. Leurs contributions offensives n’attireront certainement pas l’attention des franchises présentes à Orlando, mais leur talent de l’autre côté du terrain pourrait en intéresser plus d’une.
Les jokers : J.R. Smith, Jamal Crawford, Lance Stephenson
Là encore, leur éligibilité dépendra du règlement adopté par la ligue dans les prochains jours. Smith, Crawford et Stephenson sont en effet restés éloignés d’un effectif NBA cette saison, et devront donc espérer que la fenêtre d’absence autorisée soit plus étendue que certains rapports ne le suggèrent.
Tous présentent néanmoins un talent non-négligeable, et de sérieux atouts pour envisager de rejoindre Disney World. Jamal Crawford a quitté la NBA sur une performance à 51 points, le shooting de J.R. Smith lui a dernièrement permis d’effectuer un workout pour les Lakers… Et Lance Stephenson sera toujours capable de faire du Lance Stephenson.
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Quels que soient leurs besoins, les 22 équipes qui disputeront la fin de saison à Orlando auront donc de quoi trouver leur bonheur sur le marché des agents libres.