Tandis que l’enquête judiciaire se poursuit au sujet de l’accident d’hélicoptère impliquant la mort de Kobe Bryant, sa fille Gianna et 7 autres personnes, une nouvelle information capitale est venue s’ajouter au dossier. Une décision qui bien pu terriblement changer la tournure des événements.
On dit souvent que la carrière d’un joueur peut basculer sur quelques petits détails, mais il en va tragiquement de même pour leur vie. Celle de Kobe Bryant a ainsi été emportée le 26 janvier dernier, dans le crash de l’hélicoptère transportant également sa fille, Gianna, ainsi que 7 autres personnes.
Comme un symbole, l’ensemble du groupe se rendait à une compétition que l’équipe de Gigi, dont Kobe était le coach, devait disputer. Ce sont finalement les conditions météorologiques qui auront eu raison du vol, alors que le brouillard se faisait très épais au-dessus de Los Angeles ce matin-là.
L’enquête en cours nous permet de récolter de plus amples informations sur les raisons de cet accident, notamment concernant le pilote de l’appareil il y a quelques heures. Ce vendredi, c’est Crate Brady, l’assistant personnel du Mamba, qui a dévoilé un détail capital sur cette affaire, qui aurait peut-être pu empêcher le drame de se produire.
Lire aussi | Grâce à Vanessa, une « loi Kobe Bryant » devrait bientôt voir le jour !
Pour Yahoo! Sports Australia, ce dernier a ainsi révélé qu’il avait été chargé d’avancer l’heure du départ du vol d’environ une heure.
En réalité, j’ai changé l’heure la veille, probablement vers 6 ou 7 heures du soir, parce que Kobe avait décidé qu’il voulait regarder jouer une autre équipe avant son match. Le départ était donc censé se tenir à 9h45, mais le soir précédent, il a été reprogrammé à 9h.
Impossible de savoir avec certitude absolue, dans le cas où l’heure du décollage n’aurait pas été modifiée, si l’épaisse brume aurait eu le temps de se lever, et aurait permis à l’ensemble des passagers de sortir indemne de ce vol…
Brady note en effet que le départ a de toute manière été finalement repoussé de 15 minutes (9h15), ce qui ne laisse qu’une marge de 30 minutes entre les deux cas de figure. Mais 30 minutes, dans un tel contexte et de telles conditions, c’est énorme. Surtout lorsqu’il s’agit de brume matinale.
De telles confessions ne font qu’amplifier le sentiment de regret qui habite la planète basket depuis bientôt 5 mois, privée de l’une de ses figures les plus mythiques.