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Trop souvent oubliés, les Pistons des années 2000 restent une équipe mythique, qui a notamment fait tomber les Lakers du duo Kobe/Shaq en Finales NBA. Une statistique résumé parfaitement leur style de jeu si efficace.
Si l’on demande aux fans NBA de mentionner les équipes les plus dominantes des années 2000, la plupart citeront d’office les Spurs et les Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant. Viendra peut-être ensuite celle des Celtics de la fin de la décennie. Les Pistons, eux, n’arriveront qu’en 3e ou 4e position dans cette liste.
En stricte matière de palmarès, cette place parait légitime, avec un seul titre obtenu sur la période par Detroit, soit autant que Boston. Mais lorsque l’on se plonge un peu plus dans les chiffres que présentaient la franchise, on se rend rapidement compte du calvaire qu’elle pouvait faire vivre à ses adversaires match après match.
Sa régularité de performance est déjà à souligner. Entre 2003 et 2008, les Pistons ont chaque année accédé au moins aux finales de l’Est. Un premier témoin de la domination qu’ils pouvaient afficher dans leur conférence, qui ne raconte cependant pas tout l’histoire.
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Car s’ils sont parvenus à obtenir leur bague de champion face à une équipe aussi dangereuse que celle des Lakers, en 2004, c’est en grande partie grâce à leur défense de fer. Ainsi, sur cette même période comprise entre 2003 et 2008, ils n’ont laissé leurs adversaires inscrire plus de 100 points qu’à 12 reprises sur leurs 120 matchs de playoffs !
Preuve de l’importance que revêtait l’aspect défensif dans leur jeu, leur bilan sur ces 12 rencontres est tout simplement de 0 victoire pour 12 défaites. Motown s’était faite experte des matchs au faible score, et arrivait grâce à cela à faire déjouer n’importe quelle équipe s’appuyant sur son attaque, comme les Lakers du début des années 2000.
Forcément, avec des joueurs comme Chauncey Billups, Tayshaun Prince, Ben Wallace et Rasheed Wallace, leur identité de jeu n’était pas difficile à définir pour leurs coachs successifs. Néanmoins, la performance parait d’autant plus impressionnante aujourd’hui, alors que la ligue ne voit plus que très rarement des rencontres se finir en dessous des 200 points inscrits.
La « Goin’ To Work era » des Pistons n’est peut-être pas la plus célèbre de la franchise du Michigan, mais ses équipes n’en restait pas moins de sérieux poils à gratter pour leurs rivales.
