Ligue de « what ifs » par excellence, la NBA a vu de nombreux scénarios capoter de peu au fil des décennies. L’un d’entre eux ? Un Big Three de fou furieux pour débuter le millénaire, qui n’a finalement jamais vu le jour.
Si Michael Jordan a sereinement raccroché les sneakers après le 6ème titre des Bulls en 1998, Scottie Pippen, lui, plus jeune et plus affamé, avait encore beaucoup à faire. Il a donc signé du côté de Houston, avant que l’expérience ne tourne rapidement au fiasco.
Très vite, Pip est insupporté par Charles Barkley, à tel point que les deux hommes s’adonnent à un clash aussi épique qu’hilarant. Pippen est formel : il veut partir, et mieux, il veut partir du côté de Lakers.
En 1999, les Lakers n’ont encore pas gagné de titre à l’aube de l’an 4 de l’ère Kobe Bryant – Shaquille O’Neal, et l’ancien acolyte de Michael Jordan sent qu’il s’agit du bon cheval sur lequel miser lors des prochaines années.
Lire aussi | Scottie Pippen nie encore une fois une de ses plus grosses erreurs
Si les Rockets et les Lakers étaient tombés d’accord, la NBA aurait alors eu droit à un Big Three tout à fait effrayant composé du Black Mamba, du Big Cactus et d’un Scottie Pippen encore à un niveau All-Star, comme il l’a prouvé du côté des Blazers lors des années qui ont suivi. Défensivement, le trio aurait été un casse-tête absolu pour les défenses. Offensivement ? Un massacre.
Seulement voilà, Jerry West a révélé tout récemment la vérité sur le dossier : les Angelinos n’étaient tout simplement pas intéressés par une venue de Pip.
Il n’y a pas eu une seule discussion dans mon esprit à son sujet. J’ai toujours admiré Scottie Pippen, mais écoutez, on s’en est pas mal sortis non ? On s’en est pas mal sortis.
Les propos du Logo sont un véritable euphémisme. Sans Pippen, les Lakers ont raflé le three-peat en 2000, 2001 et 2002, ce que personne n’a plus jamais réalisé depuis. Et rien ne dit que le trio aurait fonctionné, surtout quand on sait que la gestion des égos entre Kobe et Shaq était déjà très compliquée.
Malin, Scottie Pippen pensait continuer à empiler les bagues après sa période Bulls en rejoignant LA. Malheureusement pour lui, Pip n’était pas désiré, et ce sont même… les Lakers qui ont mis fin à ses rêves de Finales avec Portland au printemps 2000.