Derrière les deux épouvantails que sont LeBron James et Anthony Davis, le supporting cast des Lakers se montre plus qu’à la hauteur cette saison. Membre à part entière de la rotation des Angelinos, Alex Caruso a donné les noms de ses trois coéquipiers les plus sous-estimés selon lui.
Difficile de se faire une place sous le feu des projecteurs, quand vous comptez dans votre équipe des stars comme LeBron James et Anthony Davis. Les deux stars des Lakers attirent naturellement la lumière sur eux, et leurs performances cette saison ne risquaient pas de provoquer le phénomène contraire.
À eux deux, ils amènent en moyenne 52.4 points, 15.0 rebonds et 13.7 passes par match. Tout simplement. Dans ce contexte, ce sont bien leurs noms qui ont le plus généralement fait les gros titres depuis octobre, à juste titre. Néanmoins, l’apport des role players angelinos n’est pas à mettre au second plan. Derrière leurs leaders, les hommes de l’ombre de Frank Vogel réalisent eux aussi un très bon exercice. L’une des conditions sine qua non de leur première place à l’Ouest.
Aucun d’entre eux ne s’est certes affirmé comme la troisième menace permanente de l’équipe, mais beaucoup semblent avoir trouvé et jouent leur rôle à la perfection. Alex Caruso fait partie de cette frange, et estime que certains de ses partenaires ne reçoivent pas la reconnaissance qu’ils mériteraient. Dans le Liucci Podcast, il a d’abord évoqué le cas de JaVale McGee.
JaVale va par exemple jouer les 9 premières minutes de chaque mi-temps, et parfois ne jamais retourner sur le terrain après ça. Et pourtant, c’est l’un des gars qui se montre tous les soirs, qui fait son boulot, apporte ce qu’il est censé apporter et joue dur. Il essaye de contrer tout ce qui passe, ce qui est à souligner pour un intérieur parce qu’il n’a pas peur de se faire dunker dessus.
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Si JaVale ne fait que confirmer ces derniers mois sa bonne saison réalisée à L.A. l’année dernière, un de ses compères de la raquette constitue de son côté une véritable bonne surprise. Il s’agit bien sûr de Dwight Howard, dont les prestations ont évidemment été mises en avant par Caruso.
Dwight s’est débarrassé de toutes les histoires d’ego qu’il a pu avoir par le passé – et j’ai eu d’excellentes conversations avec lui à ce sujet – pour pouvoir assumer au mieux son nouveau rôle. Désormais, s’il cumule 15 points et 15 rebonds, il est content, et s’il a 0 point et 5 contres, il est content.
Superman surprend effectivement par la bonne humeur qu’il affiche match après match. On n’avait plus vu le triple défenseur de l’année aussi heureux depuis bien longtemps, et cela s’en ressent dans ses copies. Enfin, un autre joueur, encore moins évoqué dans les satisfactions de la saison côté Lakers, reçoit les louanges du Bald Mamba.
Et puis il y a Avery Bradley, notre bougie d’allumage. Il est dans la première rotation, et il nous donne le ton défensivement chaque match. Il y a eu une période où il était indisponible pour une blessure au mollet, et on devait passer le « Avery Challenge ». Quand il était là, notre défense était leader de la ligue au defensive rating, donc notre défi était d’avoir le meilleur defensive rating chaque soir sans lui. Je crois qu’on ne l’a été qu’une ou deux fois.
Ces trois gars font beaucoup de choses pour nous, et je trouve qu’ils ne reçoivent pas assez l’attention des médias.
Les deux tours de contrôle que sont JaVale McGee et Dwight Howard voient parfois leurs prestations de la saison saluées ; Avery Bradley, beaucoup moins. Heureusement, Alex Caruso est là pour faire la publicité de chacun de ses trois coéquipiers.