Immense marché sur la planète NBA, les Knicks font plutôt peine à voir ces dernières années. Une liste sans équivoque montre parfaitement la mauvaise période traversée, et les choix déplorables effectués récemment par le front office new-yorkais.
La NBA possède son lot de franchises mythiques, parmi lesquelles il est difficile d’enlever les New York Knicks. Rien que pour son emplacement géographique, la franchise de la Big Apple attire forcément les projecteurs depuis ses débuts. Les ères de succès rencontrées au fil de son histoire n’ont fait que renforcer sa célébrité.
Cependant, la réussite fuit les Knickerbockers depuis maintenant de longues années. Ou plutôt, les décisions prises par les dirigeants new-yorkais, James Dolan en tête, maintiennent les fans de l’équipe dans une profonde dépression. Le dernier match de playoffs auxquels ils ont pu assister au Madison Square Garden remonte par exemple à 2013 !
Pour expliquer en grande partie ces résultats en chute libre depuis cette date, il suffit de se pencher sur une donnée bien précise et facilement traçable : les free agents recrutés par les Knicks sur la dernière décennie.
On s’aperçoit alors que ces signatures, parfois pour des montants astronomiques, ne se sont que très rarement révélées payantes. C’est notamment ce que révèle Spotrac sur son compte Twitter, avec une liste tout simplement désastreuse depuis 2016.
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Once a destination for top players, the #Knicks didn’t sign a single “elite” free agent last decade. pic.twitter.com/k3h2cAao1W
— Spotrac (@spotrac) June 2, 2020
Aucun de ces noms ne fait rêver, ce qui pousse à s’interroger sur le charme que possède désormais la destination New York. La franchise, malgré sa grande réputation, ne semble plus capable d’attirer le moindre agent libre de renom. Le dernier exemple en date de ce phénomène n’est autre que Kevin Durant.
Au milieu de cette liste qui s’apparente plus à une disasterclass, Julius Randle pourrait tirer son épingle du jeu après une première saison encourageante : 19.5 points à 46%, 9.7 rebonds et 3.1 passes en 32 minutes de moyenne.
Il aura néanmoins besoin de plus de renforts pour espérer ramener l’équipe dans le haut du classement. Reste à savoir si le nouveau front office saura prouver sa valeur, en parvenant à attirer l’un des futurs gros poissons de la free agency.
En attendant de découvrir si les Knicks seront capables de renouer avec le succès, une chose est sûre : leur salut passera par un été 2020 réussi, notamment via le marché des agents libres.