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La reprise de la saison étant désormais actée, les joueurs vont devoir se préparer à revenir fouler les parquets et à en découdre. Mais pour certains, la crainte sanitaire est bien là. Même chez un grand gaillard floridien…
L’épidémie de COVID-19 se tasse tout doucement aux Etats-Unis, et après plus de deux mois et demi de suspension, la NBA accélère quant à la reprise. Celle-ci devrait avoir lieu le 31 juillet – c’est du moins la date visée par Adam Silver.
D’ici là, les joueurs vont devoir se remettre en condition physique, tout en gardant, évidemment, les mesures sanitaires appropriées. Un « cluster » serait en effet fatal au re-start de la saison, et tout le monde va devoir faire bien attention pour que le projet soit mené à bien.
En tout cas, si retrouver la balle orange sera un bonheur pour tous les athlètes concernés, certains ont encore peur d’un point de vue sanitaire. N’est-ce pas Bam Adebayo ? Interrogé par AP et relayé par The Miami Herald, le pivot du Heat a été cash au moment d’évoquer ses craintes :
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Des joueurs se lèchent les mains, comme Steve Nash faisait. Des gars ont encore ça dans leur routine. D’autres épongent la transpiration sur leur visage et la mettent sur le ballon. Ça m’inquiète. Je me demande comment ils (la NBA, ndlr) vont contrôler ça, car nous devons nous toucher les uns les autres. Et nous devons aussi nous préoccuper des membres de nos familles.
En effet, la ligue a écarté l’idée d’une bulle à Orlando sans les familles, et les joueurs devraient donc être accompagnés de leurs proches. Logique, par conséquent, de craindre une contamination et un effet domino.
Au-delà de l’aspect un peu étonnant de cette déclaration, il faut bien comprendre que Bam Adebayo n’est pas le seul à arborer des craintes pour sa santé, loin de là.
Le retour désormais acté, la mission de la NBA va être de rassurer tous les joueurs et les mettre dans les conditions les plus optimales pour éviter tout désagrément. Une tâche ardue, mais une tâche que Adam Silver semble prêt à relever.
La transpiration et la salive des autres ? Très peu pour Bam Adebayo, qui ne s’est pas gêné pour le dire. Espérons que l’abondance de tests suffira à le relaxer.
