Pendant la longue crise COVID-19, qui est d’ailleurs loin d’être finie, il est bon de le rappeler, nombreux sont ceux qui ont eu quelques soucis avec le paiement de leur loyer. Aussi fou que cela puisse paraitre, la NBA fait partie de ce groupe. Pas pour des raisons financières, simplement pour des raisons de « logique ».
De l’avis des spécialistes, les conséquences sur l’économie de la pandémie de coronavirus pourraient être désastreuses. Pendant plus de 2 mois, le monde a tourné au ralenti, et le manque à gagner titanesque pourrait bien entrainer la fermeture de nombreux business.
Chez les particuliers aussi cette crise a engendré certaines questions. Pour certains, qui n’ont pu échapper au chômage ou au chômage partiel, il a même fallu se demander comment payer le loyer à la fin du mois… Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, les foyers les plus modestes n’ont pas été les seuls dans l’incertitude.
En effet, selon Yahoo!, la NBA aurait 2 mois de retard de paiement sur mars et avril. Par conséquent, les propriétaires du bâtiment qui accueille le NBA Store sur la prestigieuse « Fifth Avenue » à New York, réclament à la ligue environ 1.25 million de dollars.
Cette somme correspond aux 625.000$ de loyer mensuel, et à quelques frais supplémentaires. Mike Bass, le porte-parole de la ligue, s’est exprimé sur le sujet, et a essayé de justifier ce non paiement. Mais il n’est pas certain que ses arguments passent devant la justice.
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Comme de nombreux autres magasins sur la 5ème Avenue de New York, le NBA Store a du fermer suite à la terrible pandémie de coronavirus. Dans de telles circonstances, nous ne pensons pas que les demandes du propriétaire du bâtiment soient viables.
Nous avons déjà essayé, et continuerons d’essayer de travailler directement avec le propriétaire. Nous devons résoudre cette affaire de sorte à ce que tout le monde s’y retrouve.
La NBA n’est pas la première grande entité sportive à agir de la sorte. En MLB, les A’s d’Oakland n’ont pas payé leur loyer de 1.2 million, prétextant une incapacité à générer des revenus « billetterie » pendant la crise. Comme quoi, tous les prétextes sont bons pour faire quelques économies.
On se doute que la ligue n’a pas signé n’importe quel bail en 2014, au moment d’investir les lieux, mais toujours est-il que les conséquences pourraient être grandes. Par exemple, dans certains contrats de location, le propriétaire à tout le droit de saisir un montant équivalent au loyer en marchandises. Et il y a de quoi se faire plaisir avec 1.25 million de dollars au NBA Store.