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Kobe Bryant n’a jamais caché son admiration pour Michael Jordan. Il n’a même jamais caché s’en être inspiré grandement dans son jeu, dans ses gestes… Son mimétisme a été si poussé, que Robert Horry a été troublé devant The Last Dance. Pour l’ancien coéquipier du Mamba, voir Michael Jordan parler, c’est comme voir le fantôme de Kobe.
Ce n’est un secret pour personne, Kobe Bryant a modelé son jeu sur celui de Michael Jordan. De son jeu de jambes au type de tirs, en passant par la façon de diriger une équipe, tout y est… Et puis, évoluer dans le même système sous Phil Jackson n’a fait que nourrir les comparaisons.
À la question « l’élève a-t-il dépassé le maitre ? », chacun se fera son propre avis. Mais il est certain que le Mamba est le joueur qui s’est le plus rapproché du légendaire n°23 des Bulls, en alliant performances de haut niveau sur le terrain, et leadership à la dure en dehors.
D’après Robert Horry, Kobe n’a pas fait que copier son idole au niveau du jeu, et il s’en est rendu compte en regardant The Last Dance, comme tout fan de basket qui se respecte. Selon le septuple champion NBA, le Mamba aurait même copié la façon de parler de His Airness, ce qui a rendu la visionnage du documentaire difficile…
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C’est tellement bizarre… Avoir la chance de regarder Michael Jordan dans The Last Dance, l’entendre parler, entendre le choix des mots qu’il emploie… C’est comme si Kobe avait pris tout ce que Michael Jordan avait fait, tout ce qu’il avait dit, dans la manière, dans les mimiques, dans son argot, et avait copié l’ensemble.
Honnêtement, c’est comme regarder le fantôme de Kobe… Je déteste employer ces mots pour parler de Kobe. Mais je me demande comment il a fait pour tout apprendre, et ensuite l’améliorer à sa façon dans certains domaines…
Autre élément troublant selon Robert Horry, le fait que la carrière de Michael Jordan avec les Bulls s’est arrêtée à Utah, alors que Kobe a réellement démarré la sienne dans les hauteurs de Salt Lake City…
Dans The Last Dance, on voit Jordan jouer contre le Jazz, et c’est drôle, car c’est aussi un tournant dans la carrière de Kobe. Lors des playoffs 97 il a sorti un airball sur le tir de la gagne dans le match 5, et de là, il s’est transformé en le joueur qu’on a connu.
Si on les savait proche dans le jeu, on n’imaginait pas que Kobe pousserait le mimétisme jusqu’à sa façon de s’exprimer. Mais quand on voit le résultat, difficile de lui donner tort.
