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À la recherche d’un meneur, mais devant composer avec une gestion salariale délicate, les Lakers ne disposent pas d’un large choix. Grâce à une clause qui pourrait prochainement être mise en circulation, ils pourraient cependant attirer de plus gros poissons, et notamment Chris Paul. Explications.
La période d’incertitude qui entoure actuellement la NBA offre son lot d’hypothèses, qu’elles concernent la date de la reprise de la saison, ou encore les impacts financiers que devra affronter la ligue et ses franchises. Ce dernier point provoque logiquement un sentiment d’inquiétude chez les dirigeants de la ligue.
Alors que la convention collective doit être révisée dans les prochains mois, les propositions et rumeurs pour s’adapter au contexte économique actuel vont bon train. L’une d’elle comprend l’adoption d’une clause dite « d’amnistie ». En clair, elle permettrait aux équipes, à une seule reprise durant la période couverte par la convention, de couper un joueur sans que son salaire garanti ne soit décompté dans son salary cap.
Les franchises en pleine reconstruction pourraient ainsi se débarrasser de leurs contrats lourds et intransférables, et pleinement mettre en place leur stratégie à moindre coût. Dans ce contexte, il est facile d’imaginer que le Thunder, malgré un exercice 2019-20 très satisfaisant, verrait d’un bon œil le fait de se séparer du salaire conséquent de Chris Paul.
À 35 ans, le Point God entame lentement mais surement la dernière ligne droite de sa carrière, et ne justifiera certainement plus ses 44M$ annuels lors de la saison 2021-22. Il ne semble quoi qu’il en soit pas s’inscrire dans le projet à long terme d’OKC, mais pourrait encore à rendre de fiers services à une autre franchise pour enfin aller chercher un titre.
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Dans un tel contexte, quel meilleur scénario pour lui que celui de rejoindre son grand ami LeBron James aux Lakers, dans une ville qu’il connait si bien depuis son passage aux Clippers ? Cela tomberait à pic, puisque les Angelinos sont depuis plusieurs mois en quête d’un meneur pour alléger la charge offensive de leur leader.
Malgré cette volonté affichée à l’approche de la trade deadline et avant la fermeture du buyout market, ils ne sont pas parvenus à trouver la perle rare. Les gros contrats de LBJ et d’Anthony Davis, entre autres, limitent en effet jusqu’à présent leur champ de manœuvre.
Dans le cas de figure évoqué ci-dessus, Rob Pelinka et ses adjoints ne se priveraient certainement pas d’attirer dans leurs filets un spécialiste du poste comme l’est CP3. Ce dernier constituerait une option de choix pour mener l’attaque des Purple&Gold en l’absence du King sur le parquet, aussi âgé puisse-t-il être.
Le seul obstacle qui pourrait s’immiscer dans ce scénario, serait l’intérêt d’autres équipes pour Paul. Les Knicks font part d’un vif intérêt pour lui depuis plusieurs semaines, et ne cracheraient pas sur cette occasion de le récupérer. Le meneur devrait alors se montrer clair quant à ses intentions de rejoindre LeBron, et de ne jouer pour aucune autre équipe.
Vous l’aurez compris, le chemin pour voir Chris Paul débarquer aux Lakers reste à l’heure actuelle long et incertain. L’hypothèse n’est cependant pas à exclure.
