puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
L’histoire se joue parfois à quelques petits détails, particulièrement en NBA. En 2014, avant d’accepter de prendre les rênes du banc des Warriors, Steve Kerr était ainsi tout proche d’accepter l’offre d’une autre franchise prestigieuse.
De nos jours, le nom de Steve Kerr est forcément associé à celui des Golden State Warriors. Son CV d’entraîneur semble même avoir pris le pas sur celui de joueur, qui ne manque pourtant pas d’accomplissements. Et comment pourrait-il en être autrement, tant il mène d’une main de maître la franchise de la Baie depuis 2014.
Sur les 475 matchs auxquels il a pris part sur le banc des Dubs, il a en effet cumulé 337 victoires pour 138 défaites, soit un ratio de 70.9% de succès. Ce dernier lui octroie la seconde place au classement des coachs présentant le meilleur pourcentage de victoires en carrière, simplement devancé de justesse par Nick Nurse.
Dans ce même classement, vient à la troisième place un certain… Phil Jackson, pour lequel il a évolué durant cinq saisons aux Bulls. Une période qui a permis aux deux hommes de nouer des liens très forts, qui se maintiennent encore à l’heure actuelle. Ceux-ci auraient d’ailleurs pu profondément modifier le destin de Kerr.
Le technicien révélait ainsi il y a quelques semaines avoir été tout proche de se retrouver de nouveau sous les ordres du Zen Master en 2014. Celui-ci venait alors d’être introduit en tant que président des Knicks, et avait fait de son ancien meneur son candidat préférentiel pour le poste d’entraîneur qui était à pourvoir.
Lire aussi | Steve Kerr tente un nouveau look pendant le confinement
Et si ces discussions n’ont finalement pas abouties, leur issue semblait inévitable pour le front office de l’autre franchise qui convoitait Kerr. Travis Schlenk, ex-general manger assistant des Warriors, a profité de son passage sur les ondes de 95.7 The Game pour retracer cet épisode si crucial.
Steve était était très fortement courtisé par Phil Jackson et les New York Knicks. Et pendant un instant durant le processus, il semblait que ça allait être son point de chute. On ne pensait donc pas qu’on allait avoir l’opportunité de nous asseoir et discuter avec Steve. Je crois que c’est pendant que l’on s’entretenait avec Stan (Van Gundy) à Orlando, que Steve a appelé Bob (Myers) et lui a dit qu’il avait changé d’avis et qu’il voulait nous rencontrer.
À l’époque, Stan Van Gundy, qui restait sur deux saisons sans coacher après avoir été remercié par le Magic, apparaissait comme l’autre candidat favori pour le poste de Golden State. Steve Kerr, s’il n’avait pris sa décision que quelques heures plus tard, aurait donc pu voir son désir de rejoindre San Francisco s’évaporer.
Aujourd’hui, l’entraîneur et ses dirigeants sont très certainement ravis qu’il ait su trancher à cet instant précis, compte tenu de la suite de leur collaboration. Phil Jackson s’est quant à lui rabattu sur une autre vieille connaissance, à savoir Derek Fisher, mais n’en a malheureusement pas tiré autant de réussite.
On vous le disait : le cours de l’histoire se joue parfois à quelques minutes en NBA, et l’affirmation s’applique pleinement dans le cas de Steve Kerr et des Warriors.
