S’il n’est jamais facile d’établir la juste valeur d’un joueur et celle de son contrat, certaines stars ont pu être décemment considérées comme sous-payées au vu de leurs performances par le passé. Coup d’œil sur 10 d’entre elles.
Chauncey Billups : 27.2M$ sur 4 ans
Arrivé à 25 ans en provenance de Minnesota, Chauncey Billups signe pour 4 ans et 27.2M$ aux Pistons, soit… une mid-level exception. Sur les 5 années suivantes, il tourne à 17.0 points et 6.3 passes, et parvient à deux reprises en Finales NBA, dont une remportée en tant que MVP de la série face aux Lakers.
Stephen Curry : 44M$ sur 4 ans
Après une saison réduite à 26 apparitions en raison d’une énième blessure à la cheville, Steph Curry prolonge l’aventure aux Warriors pour 4 ans, et 44M$. Un montant qui parait dérisoire aujourd’hui, compte tenu des deux trophées de MVP qu’il a conquis pendant la durée de ce contrat, sans parler du titre de 2015.
Draymond Green : 2.6M$ sur 3 ans
Les picks du second tour de draft ne perçoivent que très rarement de gros montants durant leurs premières saisons dans la ligue. Jusqu’en 2015, soit l’année où il a emprunté un grand rôle lors des Finales face aux Cavs, Draymond Green touchait ainsi moins d’1M$ par an.
Nikola Jokic : 4.1M$ sur 3 ans
À l’image de Draymond Green, Nikola Jokic a vu son statut de 41e choix de draft peser sur son salaire pendant trois saisons. Période durant laquelle il tournait déjà à 14.9 points, 9.1 rebonds et 4.4 passes de moyenne. Les Nuggets ont rapidement pris conscience de sa valeur, et ont revu son contrat à la hausse un an avant son terme pour s’assurer de le conserver.
Michael Jordan : 25M$ sur 8 ans
En 1988, alors qu’il compte déjà 2 titres de meilleur scoreur à son actif, Michael Jordan paraphe un bail extra-longue durée d’une valeur de 25M$. Un montant important pour l’époque, qui ne lui a cependant permis de ne toucher que le 32ème plus gros salaire de la ligue lors de la saison 1995-96. Il avait alors déjà accroché 3 bagues et 2 trophées de MVP.
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Scottie Pippen : 18M$ sur 7 ans
Le contrat signé en 1991 par Scottie Pippen reste sans doute l’un des plus scandaleux de l’histoire. Comme pour Jordan, s’il ne paraissait pas inférieur au marché lorsqu’il a été paraphé, il n’a pas vraiment bien vieilli. Lors de la saison 1997-98, sa dernière sous ce bail, il figurait à la 122e place des meilleurs salaires NBA, et à la 6e de sa propre équipe.
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John Starks : 7.1M$ sur 7 ans
Le début de carrière de John Starks, non-draft à sa sortie de l’université, ne l’a pas aidé à négocier un contrat représentatif de ses performances par la suite. Après une saison passée dans la rotation des Knicks, il signe durant l’été 1991 un bail de 7 ans et 7.1M$. Ainsi, lors de sa seule sélection au All-Star Game, il ne touchait que… 1.1 M$, lors de la saison 1993-94.
Isaiah Thomas : 27M$ sur 4 ans
Le 1er contrat d’Isaiah Thomas avait déjà tout de la bonne affaire. Signé dans un premier temps pour 3 ans et 2.1M$ en tant que 60e choix de la Draft 2011, il paraphe par la suite un bail de 4 ans et 27M$. Durant ce laps de temps, il tourne à 21.8 points et 5.4 passes de moyenne, tout en terminant à la 5e place des votes pour le MVP lors de sa fameuse saison 2016-17.
Kemba Walker : 48M$ sur 4 ans
Cette fois-ci, l’investissement fait par les Hornets durant l’été 2014 paraissait démesuré dans le sens inverse de cet article. Kemba Walker ne semblait pas justifier un salaire aussi important, mais a rapidement démontré le contraire. Durant les 4 saisons de ce contrat à 48M$, il aura affiché des moyennes de 23.0 points et 5.5 passes, à 37.7% à 3 points.
Ben Wallace : 33.9M$ sur 6 ans
Les statistiques de Ben Wallace durant les 6 saisons de son bail signé en 2000 ne justifie pas forcément sa place dans cette liste. Ses accomplissements avec les Pistons, beaucoup plus. Quadruple All-Star sur la période, il a également remporté à 4 reprises le titre de Défenseur de l’Année, record qu’il partage avec le seul Dikembe Mutombo.
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Si ils ne paraissaient pas forcément si injustifiés à l’heure où ils ont été négociés, ces contrats apparaissent aujourd’hui ridicules au vu du rendement de ces joueurs lors des années qui ont suivi.