On aurait pu s’en douter au vu de son statut chez les Lakers, et c’est désormais confirmé : Kobe Bryant gardait un rôle officieux de consultant pour les dirigeants Angelinos. D’après Jeanie Buss, le Mamba aurait même approuvé une signature surprenante l’été dernier.
Chez les Lakers, on ne coupe pas les ponts avec les légendes, bien au contraire. À l’image d’un Magic Johnson ces dernières années, les plus grands Lakers de l’histoire ont toujours eu le droit de donner leur avis sur la direction que prenait la franchise, et de donner quelques conseils au « front office ».
Si cela est plus souvent officieux qu’officiel, ça ne change pas la portée symbolique de ces consultations. Pour écrire un futur glorieux, il faut s’appuyer sur les succès passés. Dans cette logique, il ne faisait quasiment aucun doute que Kobe Bryant allait hériter d’un rôle similaire.
Déjà très impliqué dans la gestion du groupe lors de sa carrière, comme le prouve son attitude totalement lunaire quelques heures avant la trade deadline en 2015, le Mamba a continué de donner son avis à la direction après avoir raccroché les sneakers.
Lors de son passage dans le podcast “Daddy Issues with Joe Buck and Oliver Hudson », Jeanie Buss, propriétaire des Lakers, a même avoué que « Bean » avait eu un rôle important dans la signature d’un joueur l’été dernier, puisque c’est lui qui a donné le feu vert. Preuve qu’il avait le nez creux, et qu’il n’était pas rancunier.
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Oui, Kobe nous a aidé avant la signature de Dwight Howard l’été dernier. Il voulait que la franchise retrouve les sommets. Il voulait voir les Lakers gagner. Quand il est passé au Staples Center, il était heureux de voir Dwight se comporter de la sorte, et ils se sont salués chaleureusement.
Mais attention, le Mamba n’est pas le seul à avoir convaincu les Lakers de signer « Superman ». Une autre gloire a eu un rôle important : Phil Jackson, qui n’est autre que l’ex-mari de Jeanie Buss.
Phil m’a appris à ne jamais perdre espoir sur quelqu’un. Il m’a toujours dit qu’un joueur se développe à son propre rythme. Certains deviennent matures à 18 ans, d’autres à 28. En NBA, on ne peut pas se faire une idée arrêtée sur un joueur.
La belle saison de Dwight Howard donne raison à Kobe Bryant. Il a su mettre de côté toute animosité qu’il pouvait avoir envers son ancien coéquipier, pour mettre les Lakers sur la route du succès. En plus d’un grand joueur, Kobe aurait sans doute pu être un grand dirigeant.
La longue tradition des légendes qui restent dans l’organigramme des Lakers n’est pas prête de prendre fin. En même temps, quand les résultats sont là, pourquoi s’arrêter.