puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
L’ayant déjà exclu de sa liste des 5 meilleurs joueurs all-time il y a quelques jours, Paul Pierce s’est de nouveau lancé dans la propagande anti LeBron James. Cela se passe du côté de son passage au Heat, cette fois.
Avant de défrayer la chronique en tant qu’analyste pour ESPN, Paul Pierce a fait le bonheur des Celtics, particulièrement durant la fin des années 2000. Titré en 2008 avec sa franchise de cœur, il a de nouveau goûté aux Finales NBA en 2010, vaincu par son rival de toujours Kobe Bryant. Son règne sur l’Est a pris fin l’année suivante, tandis que le Heat s’érigeait comme la nouvelle place forte de la conférence.
The Truth doit donc en partie son déclin à LeBron James, qui a rejoint à cette période ses deux amis Dwyane Wade et Chris Bosh à Miami. Les deux équipes se sont en effet retrouvées en playoffs en 2010 et 2011, pour deux victoires du Heat. Un renversement de pouvoir qui, semble-t-il, laisse toujours Pierce amer.
Après l’avoir tout bonnement refoulé de ses 5 meilleurs joueurs de l’histoire, la légende de Boston a de nouveau ciblé le King dans l’émission ESPN Countdown. Malgré le désaccord des autres consultants présents, à savoir Jay Williams, Kendrick Perkins et Jalen Rose, Pierce a grandement dénigré le bilan de LeBron James en Floride.
Paul Pierce says the Miami Heat underachieved in the Big 3 era
— NBA Central (@TheNBACentral) May 22, 2020
“They should’ve been 1 and 4.”
(🎥 ESPN Countdown) pic.twitter.com/xcWA8IhlA7
Lire aussi | En 2004, le manque de respect de Paul Pierce pour LeBron à l’origine de leur embrouille
À mes yeux, le Miami Heat a sous-performé, et était à un shoot près de Ray Allen de ne remporter qu’un seul titre. On ne parle pas de ça, qu’est-ce que vous en dites ?
Soyons honnêtes : quand on a vu que LeBron allait à Miami avec D-Wade et Chris Bosh, vous ne pensiez pas qu’ils allaient rouler sur la concurrence ?
C’était genre, cette équipe, personne ne peut la battre. Ils auraient pu finir avec un bilan de 1-4 en Finales, ils s’en sont tirés avec 2-4, mais ils auraient dû au moins en remporter 3 sur 4.
Si l’on exclut le contexte autour de cette sortie, visiblement marquée par l’animosité ambiante entre les deux hommes, Paul Pierce n’est pas totalement dans le faux (contrairement à la grande majorité de ses autres déclarations).
Un bon nombre d’observateurs s’accordent à dir, par exemple, que les Finales 2011 contre les Mavericks n’auraient jamais dû échapper à LeBron et son Heat. Un argument qui justifie l’exclusion d’un Top 5 all-time ? La sanction est peut-être un peu démesurée.
Que quelqu’un prenne la tension de Paul Pierce, car il semble toujours autant sur les nerfs de voir LeBron James tant apprécié par les analystes. Ce feuilleton ne fait visiblement que débuter.
