Très hypée et constituée d’un roster pour le moins atypique, l’escouade des Lakers cette saison n’est pas une première pour Danny Green. Pas sur que sa comparaison convainque tout le monde.
Avant l’interruption brutale, les Lakers étaient en plein boom. Vainqueurs coup sur coup des Bucks et des Clippers, leurs 2 rivaux majeurs, les hommes de Frank Vogel étaient en train d’atteindre leur pic au bon moment, dans la dernière ligne droite avant les playoffs.
Malgré l’interruption, les Angelinos ne lâchent rien et attendent une seule chose : la reprise, pour avoir une chance de décrocher la bague en cette année si spéciale, marquée par le décès de Kobe Bryant. Et à en croire Danny Green, il y a de quoi être optimiste.
Lors d’une session sur Instagram, l’arrière 3-and-D a comparé les Lakers version 2020 à une des meilleures équipes de l’histoire : ses Spurs du sacre en 2014, qui avaient absolument roulé sur le Heat en Finales.
J’ai l’impression que cette équipe des Lakers ressemble davantage à celle de quand j’étais aux Spurs qu’à celle des Raptors de l’an passé. A Toronto, on avait beaucoup plus de jeunes gars. San Antonio, il y avait plus de vétérans, de gars plus anciens, mais on avait un bon mix.
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Les similarités que je vois, c’est beaucoup d’expérience, et beaucoup de profondeur de banc. Ensuite, bien sûr, l’équipe qui a le moins de blessés est toujours avantagée, et il faut un peu de bol de ce côté-là. Et surtout « cliquer » au bon moment.
En tout cas, et à l’image d’absolument tous ses coéquipiers, Green a hâte de revenir aux affaires, dépité d’avoir été coupé en plein élan :
On était en pleine forme, bro. On était bons au bon moment, on battait les équipes qu’on devait battre. Le truc le plus important pour nous, c’est trouver notre équilibre, être à l’aise avec nos rotations, le rôle de chacun, et comprendre ce pourquoi on se bat tous.
Et à mon avis, c’est ce qu’on avait réussi à trouver. Rondo connaissait sa place, Caruso et Kuzma aussi, sans frustration derrière. Damn, je me sens mal pour le coach parfois parce qu’on a tellement de gars, mais pas assez de minutes ou de ballons pour tout le monde.
Décidé à revenir au charbon, Danny Green se replonge dans la domination de 2014. Si les Lakers reproduisent un tel niveau de maîtrise, la concurrence peut trembler.