Personnage central mais controversé de la dynastie des Bulls, Jerry Krause a cru pouvoir re-frapper un grand coup à l’été 2000. Mais cette fois-ci, il était loin du compte.
Ceux d’entre vous qui ont vu The Last Dance savent à quel point le personnage de Jerry Krause est complexe. Entre génie, complexe d’infériorité et maladresse, le GM des Bulls a certes bâti une des dynasties les plus iconiques de l’histoire, mais s’est aussi fait détester de sa propre ville.
Son rêve le plus fou ? Gagner sans Michael Jordan, ce MJ qui le raillait tant, pour prouver que « les franchises gagnent des titres » et non pas les joueurs, comme il l’avait affirmé.
Après la retraite de Sa Majesté en 1998, Krause déclare à Ron Artest, drafté un an après, que la 7ème bague « sera la plus belle ». Mais malheureusement pour l’exécutif et les fans de la Windy City, celle-ci n’est toujours pas venue à ce jour.
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Pourtant, Krause a cru réussir un coup dont il avait le secret à l’été 2000. C’est Jamal Crawford, drafté cette année-là chez les Bulls, qui a révélé l’info tout récemment : lors de cette intersaison-là, le GM voulait alpaguer à la fois Tim Duncan, Grant Hill et Tracy McGrady, tous agents libres. Rien que ça.
Jamal Crawford says Jerry Krause tried to add Tim Duncan, Grant Hill and Tracy McGrady in one off-season
— NBA Central (@TheNBACentral) May 19, 2020
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Ce Big Three, évidemment alléchant sur le papier, n’est pas si farfelu qu’il n’y paraît. A cette époque, Duncan a bel et bien failli quitter les Spurs pour rejoindre Orlando… où T-Mac a signé le même été, tout comme Grant Hill.
Au final, le duo n’a jamais vraiment pu prendre son envole au Magic, la faute aux blessures, mais on ne peut qu’imaginer ce qu’un trio avec Tim Duncan aurait donné du côté de Chicago. Krause a cependant loupé son coup, et les Bulls se sont englués dans de longues années de médiocrité.
L’après Michael Jordan a été un gigantesque flop pour les Bulls, qui ont pourtant cru à la masterclass le temps d’un été. Mais même Jerry Krause a dû le reconnaître : MJ était bel et bien indispensable.