Parfois, rien de tel qu’une bonne recadrée par ses parents pour retrouver le droit chemin. Et ce n’est pas Michael Jordan qui dira le contraire.
Ceux qui ont regardé The Last Dance le savent : les parents de Michael Jordan ont joué un rôle prépondérant dans sa vie, l’élevant autour de valeurs centrées sur le travail, le respect et l’abnégation. Mais beaucoup de choses auraient pu basculer au milieu des années 1980.
Quelques années après avoir signé avec Nike, MJ pense à leur faire faux-bond. Sa grave blessure au pied lors de sa saison sophomore, c’est avec des chaussures de la marque à la virgule qu’il l’a subie, et ça le hante. Plusieurs concurrents viennent le courtiser, et lui garantir que Nike n’est pas faite pour lui.
C’est dans ce contexte que la marque tente une rencontre de la dernière chance, à Portland où les Bulls viennent jouer, et en présence des parents du numéro 23 des Bulls. Tout le monde se réunit dans la salle : James et Dolores Jordan, les agents, les représentants de Nike… mais pas Michael Jordan.
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De mauvaise humeur, MJ a décidé de se faire désirer. Cet après-midi là, il joue au golf et fait patienter tout le monde quatre heures. Quatre heures. Pendant l’interminable attente, les parents du jeune homme sont « mortifiés ».
Jordan finit par enfin débarquer, de mauvaise humeur et désintéressé. C’est alors que Nike lui présente la superbe Air Jordan III, qui change tout et éveille un grand intérêt chez MJ :
Après la réunion, James Jordan prend son rejeton à part et le corrige, notamment avec une phrase sans équivoque :
Fils, tu as embarrassé ta mère et moi.
Penaud, Jordan s’est alors excusé auprès de son père, et lui a demandé son avis sur ce qu’il devait faire. Ce dernier lui a expliqué qu’en attendant si longtemps lors de la réunion et en proposant une chaussure aussi bien designée, Nike avait montré sa valeur, et que MJ devrait continuer l’aventure avec eux. La suite appartient à l’histoire.
Toujours précieux dans la vie de Michael jusqu’à son tragique décès en 1993, James Jordan a remis His Airness à sa place ce jour-là. Et Nike peut le remercier…