ESPN et Netflix sont bien évidemment les premiers bénéficiaires économiques de l’immense succès de The Last Dance en tant que diffuseurs officiels. Mais certains marchés annexes profitent pleinement de la hype, en plus du célèbre site Pornhub que nous évoquions il y a quelques jours.
À se demander quel acteur en ressortira le plus grandi. Depuis le début de la diffusion de The Last Dance, le 19 avril dernier, nombreux sont ceux qui en tirent parti, Michael Jordan en premier. L’icône des Bulls, chahutée dans le classement du GOAT ces dernières années avec les exploits de LeBron James, voit son image redorée, et les opinions pencher de plus en plus nettement vers elle.
ESPN, diffuseur du programme aux États-Unis, et Netflix, qui en possède les droits pour le marché international, ne constatent eux aussi que des retombées positives sur leurs chiffres d’audiences. Un bilan que tire également avec joie… le site pornographique Pornhub, comme nous vous l’expliquions il y a quelques jours.
Car oui, les bénéficiaires de la mini-série ne sont pas simplement les plus évidents. Parmi ces milieux économiques qui se frottent les mains durant cette période, celui du merchandising vintage se réjouit de retombées financières admirables. À commencer par Mitchell & Ness, le géant spécialisé dans ce type de produits.
Son PDG, Kevin Wulff, s’est entretenu avec Complex à ce sujet, et fait dans les colonnes du média américain des révélations surprenantes. D’après lui, les maillots et équipements rétros des Bulls ne sont pas les seuls à se vendre comme des petits pains, puisque ceux de leurs équipes rivales connaitraient également un grand succès.
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Les Bulls sont depuis plusieurs années l’une des équipes les plus vendeuses. Mais on constate de belles ventes des produits des équipes qui entretenaient une grande rivalité avec eux durant cette période. Il n’y a pas que les Bulls, c’est un phénomène plus global. Les ventes proviennent en bonne partie de ces autres équipes et joueurs qui apparaissent dans The Last Dance.
Les visites sur le site web de la marque les dimanches et lundis – soit les jours de diffusion de chaque épisode – ont ainsi progressé de 102 % par rapport aux dix semaines précédent les débuts du documentaire. Les revenus sur la période, eux, ont augmenté de 283 %, en partie grâce aux produits des Isiah Thomas, Penny Hardaway et autres B.J. Armstrong.
D’autres grandes enseignes tentent de surfer sur la vague, à l’image de Reebok. L’équipementier de Team USA lors des JO 1992 a ainsi réédité la veste rendue célèbre par Michael Jordan… qui avait masqué le logo de la marque avec le drapeau américain. Apparaissent également dans cette liste les shops dédiés à ce type de produits vintages, très populaires et répandus outre-Atlantique.
Enfin, la tendance n’échappe pas au mastodonte de la vente entre particuliers Ebay. La firme a dernièrement dévoilé des chiffres tout aussi édifiants et parlants que M&N. Les termes « Michael Jordan » ont par exemple été recherchés 821 fois par minute sur le site le 19 avril dernier, et la moyenne des ventes des produits des Bulls a enregistré un bond de 5196% par rapport au début du mois d’avril !
Vous l’aurez compris, les sites et shops dédiés aux produits vintages peuvent particulièrement remercier The Last Dance. Face à ce phénomène, impossible désormais de poser la main sur un maillot rétro des Bulls sans faire chauffer la carte bleue.