S’il a gardé une image de bombe humaine prête à dégoupiller à tout instant, Dennis Rodman savait aussi faire preuve d’une grande bonté. Comme en 1990, lorsqu’il s’est montré très gentleman envers une jeune journaliste.
Le nom d’Andrea Kremer parle certainement aux spectateurs attentifs de The Last Dance. La journaliste de 61 ans fait en effet partie des personnes interviewées dans le cadre de la série, et pour cause. Celle qui couvre désormais la NFL pour Amazon faisait partie des reporters qui suivaient les Bulls dès le début des années 1990.
Pour le compte d’ESPN, elle a ainsi couvert les six titres de la franchise pendant la décennie, et apparait donc on ne peut mieux placée pour ajouter des détails à certains événements retracés par le documentaire. Dennis Rodman a lui aussi accordé à entretien au réalisateur Jason Hehir – bien que beaucoup plus folklorique, mais partage également un passif commun avec Andrea Kremer.
Sur les ondes de 97.3 The Fan in San Diego, cette dernière est revenue sur l’un des moments les plus marquants de sa carrière dans les médias. Celui-ci intervient en 1990, alors qu’elle ne bénéficiait de la renommée dont elle jouit aujourd’hui, et a vu The Worm lui offrir un service admirable.
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Il m’a dit : « Si n’importe qui te crée des ennuis, tu viens m’en parler et je m’occuperai de son cas. »
J’étais là : « Wow, qu’est-ce que c’est que ça ?! ». Mais j’ai vraiment, vraiment apprécié ce geste.
Les journalistes sportives sont aujourd’hui nombreuses à occuper l’espace médiatique, mais cela n’a pas toujours été le cas. Trois décennies plus tôt, leur contingent était bien moins important, et leur « légitimité » à exercer ce métier beaucoup plus souvent remise en question.
Face à ce constat qui peut s’avérer révoltant aujourd’hui, Dennis Rodman aurait ainsi immédiatement souhaité prendre Andrea Kremer sous son aile, et s’assurer que son genre ne lui cause aucune mésaventure. Une attention qui a visiblement marqué son interlocutrice, elle-même s’étant depuis affirmée comme un poids lourd des médias sportifs américains.
Loin de sa réputation de Bad Boy de l’époque, Dennis Rodman a pris soin de s’assurer du bon traitement d’Andrea Kremer par ses confrères. Une autre facette du phénomène que l’on apprécie tout autant découvrir.