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Bien avant Stephen Curry, Dell, son père, s’était taillé un bien joli nom dans la ligue à son époque. Mais tout cela n’aurait pas été possible sans l’intervention de… son propre père, le grand-père Curry. On vous explique.
Même pendant la période de confinement, Stephen Curry a toujours quelques bonnes histoires à raconter. La dernière en date a eu lieu lors de son intervention chez Jimmy Kimmel, où il a aussi causé trash-talking, et elle vaut clairement le détour.
Le présentateur a eu vent d’une histoire aussi surprenante que folle au premier abord, mais sans laquelle Dell Curry, père de Steph, et donc Steph lui-même, n’auraient possiblement jamais été joueurs NBA. Il y est question d’un ours dans la maison familiale de Dell durant son enfance. ESPN explique :
Il y avait beaucoup trop d’ours errants dans les bois derrière la maison, quatre filles, et trop de Barbies à l’intérieur. Juste avant la fin de l’année scolaire au début des années 1970 à Grottoes, en Virginie, Wardell « Jack » Curry (le grand-père de Steph, ndlr) avait besoin d’une solution, et rapide. Tout ce qu’il voulait, c’était garder son seul garçon, Dell, occupé par autre chose que les animaux mortels et les poupées durant ce long été à venir.
Il s’est avéré qu’avec un simple vieux poteau, une planche en fibre de verre, et quelques supports en acier fabriqués, Jack Curry a réussi à changer le basket et produire le meneur de jeu ultime, son petit-fils Stephen Curry.
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En effet, ce panier etouré d’une sorte de « cage » sécuritaire, comme un playground, a réussi à remplir sa fonction : occuper Dell pendant tout l’été, et éviter une catastrophe avec les ours du coin. Le jeune homme s’est ainsi perfectionné au basket, est devenu joueur NBA, et a donné naissance à son fils, auquel il a transmis tout son savoir. Steph a d’ailleurs confirmé :
C’est vrai. Cela a débuté une carrière de 16 ans en NBA pour lui. Mon grand-père a mis un panier de basket sur un poteau à Shenandoah Valley, en Virginie, où mon père a grandi. Il avait quatre grandes sœurs, donc dès que les grands-parents étaient partis, mes tantes enfermaient mon père à l’extérieur de la maison dans cette cage.
Il n’avait aucun autre choix que de prendre des tirs sur ce panier de fortune, ce qui a fait de lui l’un des plus grands shooteurs de l’histoire. Donc si c’est ce qu’il a fallu faire – en plus de garder les ours à l’écart – c’était plutôt cool comme arrangement.
Il s’en est sorti, mais je ne pense pas que son jumper l’aurait sauvé d’une telle attaque. Heureusement, cela n’est jamais arrivé (rires).
Voilà comment avec un simple panier de basket, Jack Curry a en quelque sorte lancé la dynastie de la famille en NBA. On peut donc tous le remercier, et Stephen le premier.
