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Après un premier passage chaotique chez les Lakers en 2012-13, Dwight Howard a vécu une véritable résurrection cette année à Los Angeles. Mais de même que tout n’est pas parfait aujourd’hui, tout n’était pas à jeter lors de sa première aventure californienne. Sa découverte du « vrai » Kobe Bryant l’a particulièrement marquée…
On aura rarement vu un changement aussi radical que celui effectué par Dwight Howard cette saison… Longtemps qualifié de diva dans les vestiaires, de joueur nonchalant au possible sur le terrain, de leader qui cherche avant tout à se mettre en avant, le pivot s’est racheté une conduite avec les Lakers.
Après un long été de travail, avec une transformation physique des plus impressionnantes à la clé, Superman a surtout marqué les esprits avec un changement de mentalité. Même avec un contrat au début non-garanti, le triple défenseur de l’année s’est déchiré dès le premier entrainement.
Si Dwight Howard affiche les stats les plus faibles de sa carrière cette saison, il semble enfin avoir compris que le succès de l’équipe prime sur le reste. Ses 7.5 points et 7.4 rebonds de moyenne ont peut-être plus de valeur que ses 17.1 points et 12.4 rebonds lors de son premier passage dans la Citée des Anges en 2012-2013.
D’ailleurs, cette saison cauchemardesque au début de la dernière décennie, le pivot aimerait sûrement l’oublier. De ses mots il « détestait cette ville ». En fait, l’un de ses seuls souvenirs positifs de cette époque, c’est la découverte du « vrai » Kobe Bryant. Il s’est confié à son coéquipier Jared Dudley sur Instagram.
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La saison que j’ai passé à Los Angeles, ce sont les égos qui nous ont empêché d’être une vraie équipe. Et je m’inclus dedans. J’ai entamé l’année avec l’envie d’être le meilleur joueur possible, et d’être l’alpha sur le terrain. C’était dur pour Kobe et moi de communiquer, nous étions totalement différent mentalement à cette époque.
Mais observer comment il se comportait avant les matchs avec ses filles me faisait me dire : « waouh, ça c’est le vrai Kobe, c’est une facette totalement différente de lui. » J’aimais voir ça, car beaucoup de gens, y compris moi, ne voyaient que la version basket. Il est passé du plus grand joueur sur le parquet au plus grand des pères.
D’ailleurs, Dwight Howard a aussi avoué s’être inspiré du Mamba version « papa » pendant le confinement. Si le basket lui manque, il a au moins eu une vraie chance de passer du temps avec ses enfants. Une chose qui lui a permis de se retrouver mentalement, et émotionnellement.
Au final, si l’histoire entre Dwight Howard et Kobe Bryant n’aura pas été la plus belle chez les Lakers, les deux ont tout de même partagé quelques beaux moments, comme un titre de champion olympique en 2008…
Ce n’était plus à prouver, vu le temps qu’il accordait à Gigi pour en faire une grande basketteuse, mais Kobe Bryant était un père de famille formidable. Ce témoignage de Dwight Howard ne fait que le confirmer.
