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Après quelques années remplies de succès aux Bulls, Scottie Pippen a connu un passage beaucoup plus « oubliable » aux Rockets. Un ancien coéquipier n’a d’ailleurs pas hésité à tacler son comportement.
Homme à tout faire durant ses années à Chicago aux côtés de Michael Jordan, Scottie Pippen a été pendant longtemps l’homme de l’ombre. L’ailier était un vrai lieutenant, capable de se surmener en attaque et en défense afin d’aider son équipe à remporter des matchs. En marge de ses performances, le salaire n’a jamais suivi.
Avec environ 18 millions de dollars sur 7 ans, Pippen est loin, très loin, d’avoir accumulé une fortune lors de son passage en Illinois. Mais cela a radicalement changé en 1999.
Après un lockout qui a duré plusieurs mois, accompagné des départs de Michael Jordan et Phil Jackson dans l’effectif des Bulls, Scottie Pippen a lui aussi plié ses bagages. Direction les Rockets pour l’ailier, afin de rejoindre Charles Barkley et Hakeem Olajuwon.
Un autre big three ? Oui, mais surtout de l’argent : 67 millions de dollars, dont sa femme Larsa saura royalement profiter. Des émoluments clairement mérités, mais qui vont également avoir un impact sur le principal concerné.
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Présent cette année-là dans le roster texan, Matt Bullard, ancien coéquipier, confirme dans le podcast « SportsTalk 970 » que Pippen a bien changé de comportement :
Quand Scottie Pippen a quitté les Bulls, je n’avais pas réalisé qu’il était si mal payé pendant ces 7 années. Je ne savais pas qu’il était très agacé par le fait d’avoir été sous-payé quand il est venu chez nous. Mais je me rappelle de sa venue, une fois le training camp commencé, il est arrivé à Houston et il n’a jamais réussi à s’intégrer dans l’organisation des Rockets.
Pas de doute pour Bullard : le Pippen des Rockets était radicalement différent de celui des Bulls. Quelle est la cause ? Le statut de lieutenant effacé ? Les 67 millions de dollars acquis ? Peut-être un peu de tout pour son ancien coéquipier :
Il n’a jamais essayé de faire un effort afin d’être un Houston Rocket. Il est arrivé en se disant : « Hey je suis Michael Jordan. » Enfin, pas vraiment Jordan, mais « Scottie Pippen », et le reste de l’équipe pouvait le ressentir. J’ai vraiment gardé cela en tête. De tous mes coéquipiers, Pippen n’était pas l’un de mes préférés. Quand je jouais avec lui, il n’essayait pas d’être un Rocket. Il essayait d’être LE gars, et ça n’a jamais fonctionné.
L’histoire entre Scottie Pippen et les Rockets n’a jamais fonctionné. L’ailier n’est resté qu’un an dans le Texas, pour une expérience largement oubliable.
