Ron Artest est sans conteste dans le Top 10 des joueurs les plus caractériels de l’histoire de la NBA, et ça, les Lakers s’en sont rendus compte quelques jours seulement après l’arrivée du joueur en 2009. En un entrainement, l’ailier a montré la folie qui l’habitait.
Ron Artest, Metta Wold Peace, plus récemment Metta Sandiford-Artest, tous ces changements de nom illustrent bien la folie qui réside en ce joueur si atypique dans l’histoire de la NBA.
All-Star, défenseur de l’année, et membre d’une équipe All-NBA en 2004, l’ailier compte aussi à son palmarès une bague obtenue avec les Lakers en 2010… Et pourtant, ce que l’on retient principalement de sa carrière, ce sont ses nombreux coups de sang, comme son implication dans la plus grande bagarre de tous les temps. Visiblement, ce côté sanguin se traduisait également à l’entrainement.
Pour un de leurs articles dans le Los Angeles Times, Tania Ganguli et Broderick Turner se sont entretenus avec Metta World Peace. Et d’après le joueur, son arrivée chez les Lakers ne s’est pas déroulée de la meilleure des manières. Bien au contraire !
Porté par un sentiment de revanche après l’élimination de ses Rockets quelques semaines auparavant, le sanguin ailier s’en est pris à ses bourreaux devenus coéquipiers, et surtout à Kobe Bryant et Phil Jackson. L’ambiance devait être glaciale dans les vestiaires.
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Un jour à l’entrainement, j’ai foutu un gros bordel volontairement, parce que je ne voulais pas que mes nouveaux coéquipiers pensent que parce qu’ils m’avaient battu, et qu’ils avaient gagné une bague en 2009 et pas moi, je leur devais un respect éternel.
Je voulais en découdre sur le terrain. Je venais à peine de perdre contre ces gars lors des playoffs. J’ai attaqué Kobe Bryant, je l’ai trash-talké, j’ai trash-talké Phil Jackson, comme si j’étais un adversaire et non un coéquipier. À un moment, Phil m’a dit que c’était trop.
Heureusement pour les Lakers, Ron Artest s’est vite ressaisi, et s’est intégré à l’effectif, aidant bien les Lakers dans leur quête du back-to-back en 2010. Et puis à Los Angeles, il a surtout exprimé sa rage sur ses adversaires… L’oreille de James Harden siffle encore.
Connaissant le tempérament de Kobe Bryant, il n’a pas du se laisser faire longtemps par son nouveau coéquipier. Les noms d’oiseaux ont du partir dans tous les sens !