Amasser une quantité folle de trophées et de récompenses n’empêche pas les regrets et les frustrations. Dans l’émission Open Court, Shaquille O’Neal ne s’en cachait pas il y a quelques temps.
Si vous cherchez un palmarès fourni à en déborder, jetez un œil du côté de celui de Shaquille O’Neal. MVP des Finales, Hall of Fame, maillot retiré, All-NBA Teams, All-Star… le Big Cactus a tout fait. Ou presque.
Invité de Open Court en compagnie d’autres anciens joueurs, le colosse a listé 3 points précis qui le travaillent encore en son for intérieur :
- Avoir eu un seul MVP alors Steve Nash en a eu 2
- Ne pas avoir pris part à la Dream Team 1992
- Le hack-a-Shaq
Prenons tout ça dans l’ordre. D’abord, il est vrai que Shaq n’a été MVP de la ligue qu’une seule fois, en 2000. Le Big Cactus pensait chaparder un autre trophée Larry O’Brien au milieu de la décennie, mais c’est Steve Nash qui a raflé la mise par deux fois, en 2005 et en 2006. Inacceptable à ses yeux :
Il en a deux, moi un seul, et Kobe un seul. Quelque chose ne va pas là-dedans.
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Vient ensuite l’épineux dossier de la Dream Team 1992. Lors des JO de Barcelone, les Américains ont monté pour la première fois une équipe composée de joueurs NBA, contrairement aux éditions précédentes où il s’agissait d’universitaires.
Pour respecter la tradition, la fédération a décidé de garder, sur les 12 joueurs, un issu de NCAA. Les deux candidats les plus crédibles étaient Christian Laettner et Shaquille O’Neal… et c’est Laettner qui a été retenu. Ça aussi, le Diesel digère mal.
Enfin, le hack-a-Shaq, célèbre technique consistant à faire faute volontairement sur le géant pour l’envoyer tirer des lancers, profitant ainsi de sa légendaire faiblesse dans l’exercice, l’a aussi beaucoup marqué.
Pour les anglophiles qui veulent se délecter de la séquence originale, lors de laquelle O’Neal met en scène son mal-être en s’allongeant sur le canapé, c’est ici que ça se passe :
Malgré tous ses triomphes, Shaq a quelques regrets et rancœurs qui lui demeurent en travers de la gorge. Et franchement, pour les trois évoquées, on peut le comprendre.