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Mythique devant l’éternel, la carrière de Michael Jordan a été marquée par de grands événements, aussi bien sur qu’en-dehors des terrains. Mais à quelques petites modifications près, elle aurait pu s’avérer bien différente. Retour sur 4 « what-ifs » qui auraient pu profondément bouleverser le destin du numéro 23.
Et si deux équipes n’avaient pas laissé passer Jordan en 1984 ?
Michael Jordan apparait aujourd’hui à l’unanimité dans le Top 3 des meilleurs joueurs all-time… mais n’a pourtant pas été choisi en première position de sa Draft. Les Rockets ont ainsi privilégié Hakeem Olajuwon avec leur first pick en 1984, tandis que les Blazers ont sélectionné le tristement célèbre Sam Bowie en second (sur un beau mensonge au passage).
Les Rockets n’ont pas eu à regretter leur décision, mais s’ils avaient eu le nez creux, ils auraient pu monter une superteam complètement dingue autour de Jordan. Les Blazers, quant à eux, se seraient certainement contentés avec joie d’un simple duo d’avenir Drexler-Jordan. Ce qui est sûr, c’est que le prestige des Bulls n’aurait certainement pas été celui qu’il est aujourd’hui dans ces deux cas de figure.
Et si Jordan avait accepté de devenir meneur ?
Nous vous en parlions dans un précédent article, et l’histoire racontée vaut le détour. En fin de saison 1988-89, Doug Collins fait de Michael Jordan son meneur de jeu en vue des playoffs. Une expérience qui se révèle on ne peut plus réussie, puisque His Airness présente alors des lignes statistiques absolument dingues et enchaîne les triple-doubles. La prise de fonction de Phil Jackson, quelques mois, plus tard, mettra cependant un terme à cette parenthèse.
Plus à l’aise au poste d’arrière, Jordan a donc obtenu gain de cause. Mais sa courte période au poste 1, si elle s’était étendue, aurait certainement redéfini le poste de meneur bien plus tôt que cela n’a été le cas en NBA. Les Stephen Curry et Russell Westbrook auraient vraisemblablement été beaucoup plus nombreux dans les années 1990 et 2000 dans un tel scénario. Le succès des Bulls, lui, n’aurait peut-être pas été le même, encore une fois.
Et si Jordan n’avait jamais pris sa retraite pour jouer au baseball ?
Au sommet de la chaîne alimentaire en 1993 avec trois titres acquis consécutivement, Michael Jordan secoue le monde du sport tout entier en annonçant sa retraite sportive. La star interplanétaire souhaite prendre ses distances avec le basket, et exauce l’un des derniers vœux de son père défunt en empruntant une carrière de joueur de baseball. Il effectuera finalement son grand retour en NBA 18 mois plus tard.
Un épisode qui a poussé les observateurs, au fil du temps, à se demander si le palmarès de Chicago et de son icône n’aurait pas été plus important s’il ne s’était pas produit. La meilleur réponse à cette interrogation, c’est Steve Kerr qui l’avançait dans les colonnes de The Athletic en mars dernier.
Parfois, le gens me disent : « Si Michael était resté, vous auriez gagné huit titres de suite. C’est la chose la plus absurde que j’ai jamais entendu. Les gens n’ont aucune idée de l’épuisement émotionnel qu’implique pour une équipe de continuer de gagner.
Et si les Bulls n’avaient pas été séparé en 1998 ?
La « dernière danse » des Bulls ne renferme désormais plus beaucoup de secrets pour le grand public, notamment grâce au documentaire éponyme. L’un d’eux restera malgré tout inaccessible pour l’éternité, à savoir le destin de la franchise si son roster mythique n’avait pas été éparpillé à l’issue du 6ème titre.
Dennis Rodman affirmait ainsi il y a quelques semaines qu’un 7ème titre aurait largement été à leur portée en 1999. Chicago semblait effectivement encore bien meilleur que les Knicks, finalistes face aux Spurs cette année-là, avant de voir son effectif disloqué. Mais puisqu’un changement d’entraîneur paraissait inévitable pour Jerry Krause, pas sûr que l’alchimie du groupe aurait été la même sans le Zen Master Phil Jackson à sa tête.
Tous les « What if » à lire :
Si Steph Curry avait été tradé aux Bucks en 2012
Si LeBron avait affronté Michael Jordan
Si Derrick Rose ne s’était pas blessé en 2012
Si le Big 3 Harden/Durant/Westbrook était resté à OKC
Quatre simples questionnements, qui engendre une multitude de possibilités et de scénarios possibles. Vous pouvez ainsi vous faire votre propre opinion pour chacune d’entre elle.
