Être le coéquipier de Kobe Bryant, c’était l’assurance de jouer les premiers rôles, mais pas que. À l’entrainement comme en match, chacun se devait d’être à 110%, au risque de s’attirer les foudres du Mamba. Un jour, conscient d’être allé trop loin, le Laker s’est tourné vers le seul joueur qui pouvait le comprendre : Michael Jordan.
Une chose qui sépare les très grands joueurs des autres, c’est leur volonté de toujours se dépasser, et leur exigence constante en termes d’intensité pour eux, et leurs coéquipiers. Que ce soit à l’entrainement ou en match, le repos n’a pas sa place quand on évolue aux côtés d’un Michael Jordan ou d’un Kobe Bryant. Impossible de gagner en NBA si tout l’effectif n’est pas à 110% en permanence.
Forcément, cette mentalité entraine quelques séquences hors du commun lors des entrainements. Tout le monde se souvient par exemple de cette séance incroyable au cours de laquelle un Kobe proche de la retraite martyrisait ses jeunes coéquipiers. Jeremy Lin, Jordan Clarkson, et surtout Nick Young… Tous ont pris cher !
Mais Nick Young est loin d’être le seul à avoir subi les foudres du Mamba. En effet, lors de la saison 2004-2005, c’est la gâchette slovène Sasha Vujacic, qui était la victime préférée de Kobe Bryant. Et comme Michael Jordan à son époque, « Bean » n’a pas hésité à aller très loin avec lui.
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Tellement loin qu’un jour, après avoir reçu un énième coup de coude vicieux, Sasha Vujacic s’est effondré en larmes, épuisé mentalement. Forcément confus, Kobe Bryant s’est remis en question, et a décidé de se tourner vers la seule personne capable de le comprendre : Air Jordan. Voici ce que lui aurait dit le légendaire n°23 pour le rassurer.
Kareem a toujours été froid avec les gens, alors je ne vois pas pourquoi les gens m’ont qualifié de connard quand j’ai fait pleurer Steve Kerr. Je m’en fous de ce qu’ils disent. Des fois, tu dois savoir être un trou du cul.
Par moment, tes coéquipiers vont te détester ! Mais si tu regardes bien tous les gars après qui j’en ai eu aux Bulls, que ce soit Luc Longley, Steve Kerr, ou Jud Buechler, ils sont tous champions NBA. Donc je suis sûr qu’ils comprennent l’approche que j’avais à l’époque.
Seuls les deux plus grands compétiteurs de l’histoire peuvent se comprendre à ce niveau-là. Dans tous les cas, quand on voit les résultats obtenus par ces deux monstres sacrés, on ne peut que leur donner raison.
Le succès a un prix en NBA. On est d’ailleurs prêt à parier que de nombreux joueurs sans titre accepteraient d’être le souffre douleur de MJ ou Kobe si cela signifie remporter une bague.