Dans le panthéon des entraîneurs de basket en n’ayant jamais officié en NBA, Mike Krzyzewski, a.k.a. Coach K, a récemment admis qu’il a à plusieurs reprises refusé des postes alléchants dans la ligue.
Red Auerbach, Don Nelson, Phil Jackson, Gregg Popovich… Les noms des entraîneurs mythiques sont pléthores dans l’histoire de la NBA. Difficile de se faire une solide réputation dans le milieu aux États-Unis, sans à un moment ou à un autre succomber aux appels de la ligue professionnelle. C’est pourtant le cas d’un technicien, considéré par beaucoup comme le meilleur dans son domaine all-time.
Tous les amateurs de basket connaissent le nom de Mike Krzyzewski, ou plutôt son surnom, Coach K, alors que ce dernier n’a jamais répondu aux sirènes de la NBA. Le coach de 74 ans officie à la tête de l’université de Duke depuis 1980, et a grandement contribué à la reconnaissance du programme en NCAA.
Ce ne sont pourtant pas les opportunités qui lui ont manqué. Sujet d’une récente interview de Sports Illustrated, le mythique entraîneur a dévoilé les offres pourtant attractives qu’il a déclinées durant sa longue carrière. Il a dans un premier temps refusé une proposition du GM des Sixers Billy King en 2003.
Rien ne m’intéressait à ce moment-là. À deux reprises, j’ai été assez intéressé. En 1990, quand Dave Gavitt a pris le contrôle des Boston Celtics, j’ai effectué un entretien avec eux. Et en 2005, avec les Lakers, je ne l’ai pas fait. Ironiquement, en 1990, quand je n’ai pas passé le pas, on a remporté nos deux premiers titres nationaux (avec Duke) les deux années suivantes.
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Aussi fou cela puisse paraitre de s’imaginer Mike Krzyzewski sous d’autres couleurs que celles des Blue Devils, l’éventualité a failli devenir réalité à trois reprises. Les postes proposés étaient également tout sauf négligeables. Les Celtics de 1990 comptaient encore Larry Bird, Kevin McHale et Robert Parish dans leurs rangs, tandis que les Sixers et les Lakers possédaient respectivement Allen Iverson et Kobe Bryant dans leur effectif.
Aucune n’a cependant su satisfaire les hautes exigences de Coach K, qui a à chaque reprise privilégié poursuivre sa route à Durham. De quoi entrainer des regrets dans son esprit ? Pas le moins du monde. Car s’il n’a jamais eu à gouverner des stars dans la ligue, Krzyzewski a eu cette chance dans un cadre bien différent.
En 2005, quand je n’ai pas accepté l’offre (des Lakers), quelques mois plus tard, Jerry Colangelo m’a offert l’opportunité de coacher l’équipe national en tant que premier entraîneur (permanent). J’ai pu faire cela pendant 11 ans. J’ai réglé mon problème NBA, pour ainsi dire. Je suis vraiment ravi d’avoir eu cette chance.
À 74 ans, la possibilité de voir Coach K tenir les rênes d’une équipe NBA semble désormais révolue. Mais avec un entraîneur d’exception de la sorte, qui reçoit toujours les louanges de ses plus récents protégés, il ne faut jamais dire jamais. Après tout, un tel CV ne ferait pas de mal à la tête de certaines franchises en perdition.
Qui, à part Coach K, refuserait de telles offres de franchises mythiques de la ligue ? L’entraîneur légendaire a ainsi préféré écrire son histoire en NCAA, loin du feu des projecteurs de la grande ligue.