Il faut croire que Kim Jong-Un cache bien son jeu. Le dictateur nord-coréen, qui vient de réchapper à une mort pourtant annoncée par de nombreux médias, sait se distraire en privé. Son ami Dennis Rodman raconte.
De toutes les choses étranges à apposer au nom de Dennis Rodman, son amitié avec Kim Jong-Un est peut-être la plus abracadabrantesque. Il y a plusieurs années déjà, le quintuple champion NBA défrayait en effet la chronique en devenant ami avec le sulfureux chef d’Etat nord-coréen.
Ce que Rodman n’avait jamais raconté jusqu’alors, c’est sa première rencontre assez atypique avec Kim. Mais invité du podcast Hotboxin‘ de Mike Tyson, l’ancien numéro 91 des Bulls a baissé la garde et révélé une anecdote assez savoureuse.
Le mieux, c’est de le laisser vous la raconter :
Ma première rencontre avec Kim Jong-Un, c’est quand j’étais avec les Harlem Globetrotters en Corée du Nord. Je ne jouais pas, et des gens m’ont demandé de venir avec eux. J’ai tout de suite pensé que j’allais aller en prison. Genre : « Merde, qu’est-ce que j’ai fait de mal aux USA ? »
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Ils m’ont amené vers le terrain et je me suis assis devant une sorte de bureau. Il y avait ces fauteuils luxueux, peut-être une vingtaine. D’un coup, 22.000 Nord-Coréens se mettent à applaudir et à acclamer. C’était très bruyant, et je croyais que c’était pour moi. Je me mets à les saluer avec ma main et quelqu’un me dit : « Non non, c’est pour Kim ».
J’ai dit : « Qui ? » Ils m’ont dit : « C’est notre leader ». On était assis l’un à côté de l’autre à parler basket tout le long. Le match se termine puis (Kim) me dit : « Nous aimerions bien que tu reviennes, nous apprécions ta compagnie. Dînons ensemble ce soir, un petit karaoké, de la vodka, des jolies filles, tout ça.
Un peu plus tard, on mange, et on est totalement saouls. Il commence à chanter du karaoké et je capte rien.
Tout le monde applaudit, puis il y a un groupe de musique d’une vingtaine de meufs qui arrive. Elles étaient sexy, mais elles ne jouaient qu’une seule chanson. Une seule putain de chanson. C’était le générique de Dallas.
Grand fan de basket, Kim Jong-Un était visiblement euphorique de la visite de Dennis Rodman, au point de concocter une soirée dont il a le secret. Assez fou.