Bien avant la dynastie autour des Splash Brothers, les Warriors pouvaient se targuer d’avoir une équipe excitante au début des années 1990. Mais une recrue aurait carrément pu les faire passer au rang de contenders pour le titre.
Entre l’époque Rick Barry et Curry/Thompson, les Warriors ont connu un peu de tout. Du bon, du moins bon, et surtout le fameux Run TMC. Inspiré par le célèbre groupe Run DMC, ce surnom fait évidemment référence au style de jeu uptempo des Dubs, déjà, et aux initiales de leurs stars.
Qui ça ? Tim Hardaway, Mitch Richmond, et Chris Mullin, les trois architectes de ces excitants Warriors, équipe la plus prolifique de toute la ligue au scoring lors de la saison 1990-1991.
Malheureusement pour le trio magique, les Dubs d’alors n’ont jamais pu accéder au statut de véritables challengers à l’Ouest, restant confinés à ce rôle d’équipe excitante mais finalement pas ultra-dangereuse en vue du trophée Larry O’Brien.
Lire aussi | Chris Mullin révèle la face cachée de Dennis Rodman
Seulement voilà, tout aurait pu changer à l’été 1992, quand les Warriors ont convoité l’un des meilleurs joueurs de la ligue : Patrick Ewing. The Beast From The East bénéficiait alors d’une opt-out clause dans son contrat, au même moment où Mullin aurait pu re-taper son contrat pour libérer du cap space à Golden State.
Le trio d’extérieurs Run TMC aurait alors pu compter sur le renfort du meilleur pivot de la ligue (avec Hakeem Olajuwon), et on ne peut qu’imaginer ce que le quatuor aurait donné dans la conférence Ouest.
Malheureusement pour les Dubs et pour nos yeux, le projet ne s’est jamais matérialisé, comme l’explique le GM de l’époque :
L’agent de Mullin nous a dit : « Ecoutez, Mullin est de New York, il ne veut pas coopérer et être la raison pour laquelle Ewing a quitté New York. Mais c’était dur. Parce que si vous mettez ces 4 joueurs ensemble, vous gagnez des titres.
Un « what if » qui fera forcément tiquer les fans des Warriors, même si l’histoire récente apaise forcément ce goût d’inachevé de l’époque Run TMC(P).