Derrière ses allures de rockstar, Dennis Rodman possède un QI basketball hors du commun, et ses analyses sont donc plus que légitimes. D’ailleurs, d’après lui, un élément non négligeable sépare LeBron James et Michael Jordan dans le débat concernant le GOAT…
Double champion avec les Pistons version Bad Boys à l’aube de la décennie 90′, triple champion avec les Bulls de Michael Jordan quelques années plus tard… Dennis Rodman a fait partie de quelques unes des plus belles équipes de l’histoire, alors autant dire que l’excellence, il sait ce que c’est.
Contrairement à ce que ses nombreuses frasques, et ses escapades olé-olé avec Carmen Electra au centre d’entrainement de Chicago pouvaient laisser penser, « The Worm » a toujours été un joueur doté d’une grande intelligence sur le terrain. Homme de devoir, grand défenseur, il est le profil que toutes les légendes rêveraient d’avoir à leurs côtés.
Isiah Thomas, David Robinson, MJ, Shaquille O’Neal… Il va sans dire, quand on voit la liste des légendes qu’il a côtoyé, que Rodman sait à quoi ressemble un grand joueur. Et pour lui, une star actuelle n’a pas forcément sa place tout en haut de la hiérarchie.
Invité de « Hot Boxin », une émission de Mike Tyson diffusée sur YouTube, Rodman s’est exprimé sur la différence entre LeBron James et His Airness, et pour lui, les comparer n’a aucun sens. Visiblement, il ne veut pas mélanger les torchons et les serviettes.
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LeBron James n’est pas arrivé au sommet de la même manière… Par exemple, moi, j’avais l’envie de gagner. Je m’en foutais royalement de ce qu’il fallait faire pour y arriver. Je faisais le sale boulot parce que je m’en foutais, il fallait ça pour gagner.
Au final, tout ce qui compte, ce sont les bagues. Michael Jordan lui ne faisait qu’une chose quand il a explosé. Il se disait « je vais te botter le cul et faire mon travail ».
Ce que Dennis Rodman tente d’expliquer avec sa démonstration, c’est que le King ne serait pas bâti de la même façon que Michael Jordan, qu’il manquerait cet instinct du tueur, cette volonté de gagner à tout prix.
LeBron ayant déjà expliqué par le passé ce qu’il pensait des gens qui questionnent sa mentalité, cette intervention du « Worm » montre surtout le peu d’estime qu’il a pour la NBA d’aujourd’hui… Entre ses tacles appuyés sur Draymond Green, et maintenant ça, il fait sans aucun doute partie du club des « c’était mieux avant ».
Jusqu’à la fin des temps, le record de LeBron James lors des Finales laissera une trace indélébile sur sa carrière. Il est en bonne passe pour décrocher le titre de meilleur marqueur de l’histoire, il est aussi l’un des meilleurs passeurs, mais ces défaites à répétition feront toujours tâche…