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Véritable coqueluche en NBA, Alex Caruso est un homme aux mille surnoms depuis son éclosion avec les Lakers. Après 2 saisons, le meneur remplaçant a enfin révélé lequel de ses nombreux sobriquets il préférait. Et non, ce n’est pas « GOAT »…
Alex Caruso, c’est un peu le nouvel élève qui débarque d’un autre collège en plein milieu d’année scolaire. Au début, tout le monde l’observait de loin et s’interrogeait sur son style un peu particulier, puis avec le temps, il est passé d’élève marginal à véritable star de la cours de récrée, et tout le monde se l’arrache aujourd’hui.
Il faut remonter à l’été 2017 et la Summer League de Las Vegas pour voir l’éclosion du meneur dans son nouveau bahut. À la veille d’un match face aux Kings, Lonzo Ball, véritable attraction à l’époque, déclare forfait et laisse sa place dans le 5 des Lakers à un meneur à la calvitie prononcée, qui ne paie pas vraiment de mines. Et avec ses 19 points, 9 passes, 4 rebonds, et 4 interceptions, Alex Caruso lance ce jour-là une hype qui ne s’arrêtera plus.
Un temps moqué pour son look de « monsieur tout le monde », le meneur des Lakers a vite été adulé de tous pour ses dunks électrisants, ses tirs longue distance, et surtout, pour la facilité que les gens ont à s’identifier à lui. Il n’est pas le plus talentueux, mais il est la preuve que le travail paie toujours… Et ça, les fans adorent.
Signe de leur grande appréciation, les amateurs de NBA n’ont pas tardé à abreuver Alex Caruso de surnoms en tout genre. Certains ironiques, d’autres plus sincères, toujours est-il que l’on se perd parfois dans cette multitude de sobriquets. Alors pour éclaircir le débat, l’intéressé a avoué au micro de Bleacher Report celui qui lui faisait particulièrement chaud au coeur.
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Je n’ai jamais vraiment eu de surnom jusqu’à ce que j’arrive à Los Angeles. Avant, tout le monde m’appelait juste « AC », mais maintenant, c’est « White Mamba », « Bald Mamba », « Bald Eagle », « le Comptable »…
Mon préféré, c’est le « Carushow ». Je trouve que c’est un bon petit jeu de mots avec le fait qu’on surnomme notre franchise le « Lake Show ». Ça fait référence aux années 70 et 80, avec Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar. Ils gagnaient énormément, multipliaient les allers-retours sur le terrain. C’était de l’action non-stop, des dunks, des passes spectaculaires…
La connotation historique plait donc fortement à Alex Caruso. Et il est vrai qu’au final, les Lakers version « Showtime » et le « Carushow » partagent un amour du highlight. De l’énergie et des dunks, c’est visiblement dans l’ADN Lakers.
Il a beau avoir donné son avis, par sûr que sa parole soit entendue, car partout dans le monde, les fans continueront sans doute à l’appeler GOAT. Quand LeBron James décide de surnommer quelqu’un de la sorte, ça reste forcément.
