Avec la crise du coronavirus, la NBA se prépare à de gros changements dans les mois à venir. Certains vont concerner les contrats, et quelques franchises devront sans doute faire un peu de ménage.
Ce n’est un secret pour personne, le sport est durement touché par le coronavirus. Les ligues majeures sont à l’arrêt dans l’ensemble du monde et la NBA ne fait pas exception. Ces deux mois de suspension, voire plus, vont avoir un énorme impact économique sur la ligue. Adam Silver a déjà prévenu : il faut se préparer au pire.
Lors de son récent appel téléphonique avec les joueurs, où il a pu donner les dernières informations, il a confirmé que les fans ne devraient pas être présents pour le retour de la ligue, du moins tant qu’aucun vaccin n’est trouvé. On parle tout de même de 40% des revenus de la NBA qui dépendent desdits fans.
Vous imaginez bien qu’avec un tel manque à gagner, la ligue va devoir faire des concessions. Le salary cap est directement concerné par le COVID-19. En constante augmentation depuis des années, il va baisser pour la saison prochaine. Jusqu’à combien ? Encore impossible de savoir, mais les franchises vont devoir adapter leurs stratégies.
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D’après le NY Post, certaines franchises sont impatientes de dégager quelques gros contrats :
Selon des sources, avec la pandémie créant une crise économique pour la NBA, les franchises pourraient être impatientes de décharger quelques gros contrats. Le cap ne sera pas aussi important, et la luxury tax également. OKC craint cette dernière, après avoir lâché une fois James Harden.
Dans le cas du Thunder, un Chris Paul à plus de 40 millions l’année pourrait ainsi rapidement faire ses bagages. Les Knicks pourraient bien en profiter, eux qui ont une importante mission pour le meneur.
Mais CP3 n’est pas le seul concerné. On peut penser à Nicolas Batum ou encore Blake Griffin : tout joueur ayant des émoluments importants est susceptible de bouger. Encore plus s’ils évoluent dans des petits marchés, ce qui est une opportunité pour certaines franchises afin de se renforcer. Pour les autres, il faudra miser un peu plus sur des contrats moins coûteux.
Avec moins d’argent pour la NBA, ce sont les 30 franchises qui se retrouvent directement impactées. L’été 2020 pourrait être très agité pour les joueurs à gros contrats.