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Alors que tout le monde, ou presque, s’accorde à dire que The Last Dance est un succès, quelques réfractaires prennent le contre pied de cet avis général en se focalisant sur les quelques points négatifs. Pour le rappeur Willie D par exemple, le documentaire montre à quel point Michael Jordan est un « mauvais » être humain.
En cette longue période sans basket, beaucoup de fans ont vu en The Last Dance, la série-documentaire évènement sur la dynastie des Bulls, un bon moyen de reprendre contact avec le sport qu’ils aiment tant. Et il est vrai que cette diffusion tant attendue ne pouvait mieux tomber.
Des images rares, des témoignages inédits, un très bon story-telling : tous les ingrédients sont réunis pour découvrir, ou redécouvrir, ce que certains nostalgiques considèrent comme l’âge d’or de la NBA.
Pourtant, tout n’est pas parfait dans TLD, à commencer par certaines « fake news » laissées en l’état au montage. Surtout, pas mal de fans qui idéalisaient Michael Jordan tombent de haut, car ils réalisent enfin grâce aux images que derrière l’athlète de haut niveau, se cachait parfois une personne autoritaire voire tyrannique.
C’est le cas du rappeur Willie D, membre du légendaire groupe « Geto Boys », qui considère désormais que le comportement de His Airness entache sa légende et son succès. Il n’a pas mâché ses mots au micro de la chaine YouTube « VLAD TV ».
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Je sais que je n’arrive pas à la cheville de Michael Jordan en matière de succès, ou même si on compare nos comptes en banque. Mais en tant qu’être humain ? Je suis bien meilleur que lui. Je n’ai jamais marché sur personne. Je traite tout le monde comme je voudrais être traité.
Je me fous royalement de ce que tu fais dans la vie ou de ta célébrité. Je m’en fous si tu as déjà marqué 1000 points en un match. Tu peux même voler, ça ne m’impressionnera pas si tu n’es pas une belle personne à l’intérieur.
Pas sur que His Airness soit empêché de dormir par ces critiques. Ses méthodes étaient discutables, notamment avec le pauvre Horace Grant, qu’il persécutait, mais les résultats de Michael Jordan parlent pour lui. Il n’était pas le meilleur humainement, mais c’était le prix à payer pour écrire sa légende.
Et si vous vous dîtes que l’avis de Willie D ne compte que très peu, sachez tout de même qu’il est lui aussi une icône dans son domaine. La preuve avec cet intemporel classique.
En tout cas, si le caractère de Michael Jordan vous déçoit dans The Last Dance, n’ouvrez jamais l’excellent « Jordan Rules » de Sam Smith… Les révélations y sont encore bien plus fortes.
