Dire que les Knicks ont une relation compliquée avec la Draft serait un doux euphémisme, car dans sa longue histoire, la franchise New Yorkaise est souvent passée à côté de grosses pépites. Alors pour corriger ces erreurs d’appréciation, penchons nous sur les sélections que les Knicks auraient du faire, dans un monde parfait.
Cette petite liste ne concerne que le premier tour de chaque draft. Alors forcément, nous n’évoquerons pas les cuvées 2010, 2012, 2014, et 2016, puisque les Knicks ne disposaient que d’un second tour. Et en ce qui concerne la draft 2019, il est bien évidemment trop tôt pour se faire un avis définitif sur la sélection de RJ Barrett, et sur tous les joueurs choisis après lui…
2018 : Shai Gilgeous-Alexander au lieu de Kevin Knox
En 2018, les Knicks n’ont peut-être pas choisi le bon Wildcat à la draft… Avec le 9ème choix, ils ont sélectionné un Kevin Knox dont la hype n’était que très faible. D’ailleurs, l’ailier a été en grande difficulté sur ses deux premières saisons. Au contraire de Shai Gilgeous-Alexander, qui a brillé lors de sa saison rookie aux Clippers, avant d’exploser avec le Thunder cette année. Ses 19 points de moyenne feraient énormément de bien à une équipe qui est à la recherche d’un vrai meneur depuis des années.
2017 : Donovan Mitchell au lieu de Frank Ntilikina
À une semaine près, New York n’aurait jamais fait ce choix. Frank Ntilikina a été drafté par Phil Jackson, car il était le prototype parfait du meneur dans le système en triangle du légendaire coach des Bulls et des Lakers. Le problème, c’est que Jackson a été démis de ses fonctions 7 jours après la sélection du meneur tricolore… Si ce dernier est devenu un excellent défenseur, il reste à des années lumières de Donovan Mitchell, déjà All-Star.
2015 : Kristaps Porzingis
Sur la décennie, c’est le seul choix totalement irréprochable des Knicks. Les fans ont hué Kristaps Porzingis le soir de la draft, ne s’attendant pas à le voir sélectionné avec le 4ème choix, avant de l’aduler dès sa première apparition au Madison Square Garden. Malheureusement, l’histoire s’est terminée comme elle avait commencé, lorsque le géant letton a fait ses valises direction Dallas. Même quand ils draftent bien, les Knicks ne profitent pas de leurs talents longtemps…
2013 : Rudy Gobert au lieu de Tim Hardaway Jr
Difficile de parler de mauvais choix avec Tim Hardaway Jr. En effet, l’arrière a fait plus que dépasser les attentes placées dans un 24ème choix de draft. Mais avec Rudy Gobert, les Knicks auraient pu profiter au mieux des dernières grandes saisons de Carmelo Anthony. Auprès d’un public aussi exigeant que celui du MSG, qui aime les besogneux, le pivot français serait vite devenu le chouchou.
2011 : Tobias Harris au lieu d’Iman Shumpert
En 2011, les Knicks ont hérité du pire choix possible : le 17ème. Il suffit de voir les joueurs sélectionnés entre la 11ème et la 16ème place pour comprendre : Klay Thompson, Kawhi Leonard, Nikola Vucevic… Privés de deux futurs Hall of Famer et d’un All-Star, les Knicks se tournent vers Iman Shumpert, un grand meneur athlétique. Si l’expérience a marché sur le court terme, Tobias Harris aurait eu bien plus de sens et d’impact sur la durée.
2009 : DeMar DeRozan au lieu de Jordan Hill
En 2009, les Knicks disposaient du 8ème choix, et comme souvent, ils ont joué de malchance, et de mauvaise décision. En 7ème position, les Warriors choisissent Stephen Curry, en 9ème, les Raptors prennent DeMar DeRozan… Et en 8, les Knicks sélectionnent… Jordan Hill ! Un joueur qui ne disputera que 24 matchs dans la Grosse Pomme avant de faire ses valises dans un trade.
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Entre malchance et incompétence, les Knicks sont souvent passés à deux doigts de construire de belles équipes. En espérant que Leon Rose, le nouveau patron des opérations basket, aura le nez un peu plus creux que ses prédécesseurs.