Grâce à l’association de deux statistiques avancées symbolisant l’impact d’un joueur sur une saison, Bball Index est parvenu à représenter sous forme de graphique les exercices individuels les plus impressionnants depuis la mesure de telles données, soit 1973. Et un invité surprise vient se glisser parmi les légendes de la ligue.
Si les lignes de statistiques classiques permettent d’avoir un premier aperçu non négligeable des prestations d’un joueur sur une saison, elles ne matérialisent pas entièrement son impact global sur les résultats de son équipe. D’aucuns peuvent ainsi présenter des moyennes folles sur l’ensemble d’un exercice, sans pour autant rapporter des victoires à leur franchise.
Dès lors, certaines statistiques avancées et leurs énoncés parfois effrayants offrent un bien meilleur résumé dans ce domaine. Deux d’entre elles, nécessitant d’importants calculs scientifiques, retranscrivent d’une excellente manière l’apport général d’un joueur : le Player Impact Plus/Minus (PIPM), et les Wins Added.
Le PIPM utilise un type de Plus/Minus minimisant l’impact de la chance sur les ratings offensifs et défensifs de l’équipe (le 3P% de l’équipe adverse par exemple), couplé à plusieurs données estimant la valeur d’un joueur sur l’ensemble d’une saison. Les Wins Added, quant à elles, tentent de mesurer le nombre total de victoires apportés par un joueur au bilan de son équipe, en comparaison avec celui de l’un des remplaçants.
Maintenant que l’on vous a bien détruit le cerveau avec tous ces termes techniques, passons aux choses sérieuses. Spécialiste dans l’analyse de ce genre de données, Beyond the RK de The Bball Index s’est donc amusé à les recouper pour déterminer avec une relative précision LES meilleures saisons individuelles réalisées depuis 1973. Cela nous donne le graphique suivant.
Lire aussi | Les 10 meilleures performances lors des matchs de Noël
En termes de volume, c’est donc Michael Jordan qui obtient la palme avec 7 saisons intégrant le graphe, suivi de LeBron James (5 saisons) et Tim Duncan (4 saisons).
Néanmoins, on peut sans trop de doutes remettre le trophée de joueur ayant réalisé la saison la plus impactante à LeBron James, qui avait tenu à bout de bras ses Cavs en 2008-2009. On notera également l’exercice exceptionnel de Kevin Garnett en 2003-2004, qui lui avait permis de remporter le titre de MVP et de conduire les Wolves à un bilan de 58-24.
Enfin, parmi tous ces noms rutilants qui se placent sans conteste comme des légendes de la ligue, un certain Draymond Green pointe le bout de son nez. Sa saison 2015-2016, conclue sur la marque historique de 73-9 avec ses Warriors, se place comme l’une des meilleures de l’histoire d’après ces statistiques.
Bien qu’un tel graphique se verrait modifié en prenant d’autres données quasi-similaires, celui-ci donne à coup sûr un bel aperçu de l’importance des prestations de ces joueurs sur les résultats de leur équipe lors desdites saisons.